Monster Magnet : The gods told me to relax

Monster Magnet prépare un nouvel album ! Comprenez, Dave Wyndorf est dessus et ça sortira quand ça sortira.

Dans une interview pour le podcast Talking Metal, le Space Lord a expliqué que :

« Je n’écris pas comme la plupart des gens peuvent le faire. J’écris dans ma cuisine et j’étale tout, je réarrange, mais je n’écris pas les paroles avant d’avoir tout enregistré.

Alors je me suis juste assis dans la cuisine, j’ai écrit les chansons, puis je les ai apportées au groupe pour tout mettre en place. Puis je suis allé en studio, comme tout homme de rock se doit. J’ai fait la batterie, la basse, les guitares et on est presque bons. Tout ce qu’on attend maintenant c’est que cet idiot de chanteur finisse ses paroles et les chante, qu’il rajoute peut-être quelques leads et ce sera pret. Donc vu où on en est, je mixerai en mars. »

Il dit avoir enregistré la basse et la batterie au studio Shorefire à Long Branch (New Jersey) :

« Un endroit vraiment, vraiment génial. Un studio au look complètement old school où tu te croirais en 1972, du bois, une grande pièce, une grande vitre, vraiment, vraiment classe.

Il ira ensuite au Studio 13 à Red Bank, le studio du guitariste du groupe Phil Caivano, qui est aussi co-producteur.

« C’est là-bas qu’on commencera à faire les leads, le chant, ce genre de choses. »

L’album sera composé de chansons plus courtes, dans un style moins psyché qu’il qualifie de « fight music ».

« Sur les derniers albums j’avais choisi une teinte psychédélique, et c’est mon droit. Mais après avoir fait quelques albums uniquement psychédéliques, je me sens obligé de revenir au rock pour tout défoncer. Alors ce sera fast tempo et très Detroit-style. C’est la meilleure façon pour moi de le décrire, parce que Detroit avait cet esprit, et même un son : un peu drone mais quand même rock.

C’est ce que j’ai besoin de faire pour pouvoir vivre continuellement dans ce 21e siècle complètement fou. Je prends tout le psychédélique et je rumine tout ce qui se passe dans le monde dans ma tête et dans ma musique. Et puis quand j’atteins le point où je suis complètement dégouté par l’état du monde, je contre attaque avec ma musique. »

Source : Blabbermouth