Nine Inch Nails ✖︎ Tron : Ares

Ross
Par
3 min. de lecture
5 Père Reznor en studio = NIN au dodo
Mon avis.

Asseyez-vous les enfants, et venez écouter
la fable de Père Reznor que je vais vous conter…

Décembre vingt-quatre, dans un grand journal très côté,
Père Reznor déclare, avec Ross à ses côtés :
« On a fait des BO, mais l’inspiration est née,
On veut reprendre le volant, sur la route avancer. »

L’hiver les enferme, deux compères concentrés,
Dans leur studio de L.A., loin du monde agité.
Le printemps bourgeonne, les fleurs vont éclater,
Mais eux restent cloîtrés, pour mieux tout composer.

Puis vient l’été chaud, juillet vingt-cinq dévoilé,
On apprend la nouvelle que personne n’attendait :
Sous le nom de NIN, une BO camouflée,
Tron Ares annoncé, et le public berné.

L’auditeur grogne un peu : « Encore une BO ? Quelle blague ! »
Et malgré son courroux, il mord quand même à l’appât-swag.
Car Ross et Reznor savent toujours intriguer,
Leur magie sonore reste dure à nier.

Dans la première moitié, trois chansons sont posées :
As Alive As You Need Me to Be vient t’accrocher,
I Know You Can Feel It, Massive Attack rappelé,
Et Who Wants to Live Forever ? livre un duo pop pas très inspiré.*

Mais rappelons bien fort, il y a quatre titres chantés,
Le dernier, on le garde, pour mieux l’encenser.

À mi-album, plus de suspense, plus de démonstration,
Ils rappellent qu’ils sont les patrons de l’ingénierie du son.
Infiltrator, Target Identified full pixelisés,
New Directive, A Question of Trust ultra glitchés.

Building Better Worlds joue le fantôme de Daft Punk passé,
What Have You Done sonne comme Challengers en remixé,
Des fulgurances, oui, le talent est affiché,
Mais parfois on se dit : « Ce n’est pas NIN, avouez. »

Et souvenons-nous bien, que Disney a osé :
Le chéquier géant avait Daft Punk réveillé,
Sortis de leur retraite, pour Tron tout ressuscités,
Et NIN n’a pas résisté, gros chèque assuré.

Puis surgit enfin Shadow Over Me,
Voilà ce qu’est NIN en deux-mille-vingt-cinq, oui !
Refrain qui tabasse, couplets entêtants,
C’est le vrai Nine Inch Nails qu’on attendait vraiment.

Alors on rêve frustrés d’un album tout entier,
Pas d’une BO Disney achetée au guichet.
Si le ramage avait égalé ce plumage de feu,
On l’aurait bouffé sans pitié, le fromage délicieux.

* Chanté aux côté de Judeline, popstar espagnole.

Mon avis.
Père Reznor en studio = NIN au dodo 5
Avis général 5
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