Le retour du retour du roi

King Yosef était revenu le mois dernier avec « Molting Fear », un single dont le clip tourné dans un réacteur nucléaire se faisait l’annonciateur d’un deuxième album prêt à nous faire fondre le noyau. « Spire of Fear » est prévu pour le 15 août. Attention, c’est un jour férié, et dans la mesure où celui-ci n’est pas encore menacé par François Bayrou, il conviendra de vous renseigner auprès de votre disquaire pour savoir s’il sera ou non ouvert ce jour-là. Sinon ça se précommande chez Evil Greed.

La production est signée par les plus grands expert de la violence contemporaine avec enregistrement et mixage par Kurt Ballou et Zach Weeks au GodCity Studio, puis mastering par Alan Douches.

Vi Coactus

Trois minutes ça peut sembler court, mais quand il s’agit de méthodiquement se faire casser la gueule c’est la durée idéale, comme en atteste ce second single à la radicalité indéniable.

« Vi Coactus » est un terme latin utilisé en droit pour parler d’un cas où le consentement a été obtenu par la contrainte et King Yosef explique ainsi son intension pour le morceau :

Directe, frontale et plus puissante que jamais, telle était l’idée de cette chanson. Mettre King Yosef dans un contexte compréhensible pour la plupart des auditeurs assidus, sans aucun compromis. Les paroles tentent de véhiculer l’idée que, malgré tous les moyens possibles pour les surpasser, certaines choses en nous sont innées. Et même si on peut être capable de les vaincre, ça peut ne pas être le cas de nos familles et nos entourage. Il s’agit de montrer son acceptation et son empathie.