Bon, bon, bon. À croire que notre cher Billy Corgan aime toujours autant souffler le chaud et le froid sur ses fans. Le mec qui veut qu’on l’adule sans condition… et surtout sans poser trop de questions.
Dernière embrouille en date ? L’annonce tant attendue de la sortie de Machina I et Machina II. On parle bien de Machina II, jamais sorti officiellement dans le commerce, enterré depuis 24 ans à cause d’un vieux bras de fer avec Virgin.
Et là, on se dit : “ENFIN !”
Le Graal pour les fans de la première heure, époque pré-reformation, époque où Billy portait encore des jupes en vinyle sans ironie.
Mais comme souvent avec Corgan, y’a une petite douille dans le potiron :
Machina II, remixé, ne sera dispo que dans une version vinyle collector, vendue uniquement sur le site de sa maison de thé Madame Zuzu’s. Prix ? 360€. Oui, 360 balles.
Aucune autre info pour l’instant, sinon un goût amer de déception sur fond de conflit légal toujours pas réglé. Sympa.
En attendant, on gratte ce qu’on peut. Pour les 25 ans de Machina I, Billy a décidé de remixer l’album, ce qui n’était franchement pas urgent (l’original étant déjà un goth-rock baroque parfaitement bancal).
On se retrouve donc avec des versions “2025 remix” de quelques morceaux, nouvelles guitares, petits effets retouchés, parfois ça fonctionne… parfois moins.
Mais là où le fan puriste crie au blasphème, c’est quand Billy se permet d’intégrer un morceau de Machina II dans Machina I. Oui, il a osé.
Le morceau ? Speed Kills.
Mais au lieu d’utiliser le mix crado et larsen-friendly de 2000, il recycle une version plus propre, sortie dans les années 2010.
Alors OK, ça colle mieux à l’ambiance de Machina I, mais pour un album qui devait être le chant du cygne déchirant du groupe, on repassera.
Reste à espérer qu’un bon samaritain rippe la version 2025 de Machina II une fois les vinyles livrés le 5 septembre.
Mais bon, on n’a clairement pas fini de râler avec les Citrouilles.
Ah, et on vous a mis un petit visuel qui résume les différences de mix entre la version originale de Machina I et son lift 2025. Juste pour le sport.


