NOFX – Wolves In Wolves’ Clothing

Après avoir produit des vinyles pendant un an, NOFX décide de revenir avec un vrai cd ‘Wolves in wolves’ clothing‘. Précédé et plus ou moins introduit par un EP nommé Never trust a Hippy. La pochette de ce dernier (Jésus hippy) est nettement plus fun que l’album.

Avec ‘the War on errorism‘, la bande à Fat Mike mets les pieds dans un nouveau style nettement moins agressif et plutôt mainstream (Ce qui est un minimum cohérent pour un groupe qui reste l’un des préféré pour un grand nombre de personnes. ‘Hey kids ! What do you want to do today….’ ).

C’est à croire que ces petits gars débordent d’énergie en ce moment et leur inspiration aussi. Ceci explique sûrement pourquoi le cd comprend 19 chansons. Le tout dure d’ailleurs plus de 30 minutes ( Et Fat Mike qui disait qu’un bon cd ne devait pas dépasser ½ heure. ). Comme je le disait donc plus haut, ‘Never trust a hippy‘ a vu le jour juste avant son grand frère. Et sur les 6 chansons, on en retrouve d’ailleurs 4 : dont « Seeing at the triple rock » qui a déjà son clip (Excellent d’ailleurs).

Avec cette galette, la bande à Fat Mike s’affirme dans le style déjà exprimé dans leurs précédents opus : Toujours aussi facile à écouter, très peu de chansons que l’on pourrait qualifier « d’agressives » (à l’inverse des paroles toujours aussi délatrices à propos du système américain « USA-holes » ou tout autre problème se rapportant à la politique ou à la connerie humaine).
Mais cette joyeuse formation ne s’arrête pas sur leurs acquis et creuse un peu plus loin avec des mélodies ou des parties instrumentales un peu plus poussées. Fat Mike s’est même tenté au chant en espagnol sur Cantado en Español ».

Nofx est une source intarissable de mélodie punk. Et une fois de plus ils nous l’ont prouvé sur cet album. Là où on était en droit de s’attendre à un clone de ‘War on Errorism‘ cette joyeuse bande à su agréablement me surprendre ! Même si au niveau enregistrement/production rien ne change on ne va pas se plaindre du travail de Bill Stevenson (Descendents) !
Rien de tel qu’un bon ptit punk Californien pour accompagner l’arrivée du beau temps !