Rock En Seine ✖︎ Domaine de Saint Cloud ✖︎ Saint Cloud

vm5
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Un retour apocalyptique grâce à cette bonne vieille RATP et nous voilà de retour pour un deuxième jour sans véritable tête d’affiche mais bien rempli.

St Paul & Broken Bones :
C’est l’histoire d’un gros roux qui avait la voix d’Otis Redding. Là où la blague tourne en rond, c’est quand le rouquin joue une cover du même Otis. Epuisant et ronflant, St Paul était le groupe parfait pour une sieste au soleil.

Jean Jean :
Du post rock syncopé avec pas mal de machines. Une recette assez entendue et pourtant Jean Jean arrive à s’extirper de ce genre sur-representé. Dans la minuscule tonnelle, c’était le bordel. On imagine que ça doit être pareil ailleurs, en pire. Donc en encore mieux. Coup de coeur.

The Oh Sees :
Appréciés une semaine plus tôt à la Route du Rock, The Oh Sees nous a fait ni chaud, ni froid cette après-midi. La faute au set de jour ou au son, la sauce n’est pas montée. Nous avons donc filer sans hésitation chez Jean Jean dans la tente Île de France.

The Ghost of A Saber Tooth Tiger :
Si vous avez un pote ingé son, qu’il envoie son CV à Sean Lennon. Une purge de guitares et une batterie noyée ne sauvent pas des compos sympathiques mais impossibles à défendre au vu des circonstances. La prochaine fois Sean, demandes à Maman Yoko un ingé’ pour Noël ça peut servir…

Émilie Simon :
Accompagnée de ses copains de l’orchestre de l’île de France, Émilie Simon était entourée d’un mur de zikos. Ce n’est pas la taille qui compte visiblement parce qu’on a mis du temps avant de les discerner. Nous avons laché la disco de la dame après La Marche de l’Empereur, il est alors compliqué de juger. Ça manquait clairement d’ampleur et de puissance sonore mais c’était mignon.

Portishead :
Un concert aux allures de communion tout aussi classe, sobre et nuageux que celui que nous avions pu apprécier à la Route du Rock. Seul un nouveau morceau changera véritablement la donne.

François Atlas :
Première étape séduction la semaine dernière à la Route du Rock et voilà que nous allons volontairement reprendre une rasade de François Atlas. Grand bien nous en fasse, un set assez euphorique très dansant et plaisant en ce moment de soirée un peu arrosée.

Oui on les aime bien et On The Way to the Forest est d’ailleurs le meilleur morceau d’Arcade Fire depuis un bail.

The Horrors :
On avait charrié grassement les Horrors à cause de leur jeu de lumière épileptico-débile où tu perdais un oeil en 2 minutes. Au premier morceau, les choses ne commencent pas de la meilleure des manières car ce cher Faris Badwan est inaudible. Le mix s’améliore dès la suite et avant de filer voir St Vincent on a le plaisir de voir que le set est nettement plus maîtrisé que lors de leur Gaîté Lyrique du mois de Mai. « In & Out of Sight » et « Sea Within A Sea » avant le départ pour se réconcilier définitivement avec les corbeaux britons en live.

St Vincent :
La belle Annie Clark marche sur l’eau cette année avec une louange de critiques, un succès public et même une cover avec Nirvana ! La Cigale est toujours dans le top des concerts 2014 et snober Prodigy et The Horrors pour la voir est loin d’avoir été un crève coeur. Pourtant même en terrain conquis, difficile d’être aussi fou d’un concert plein air efficace et bien rodé mais manquant d’ampleur. Le jeu de scène très chorégraphié a du mal à survivre sur des lieux si larges, ce qui n’enlève rien au jeu de gratte démoniaque de la demoiselle. On la reverra avec plaisir au Pitchfork en croisant les doigts pour plus de communication.

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