C’est les jambes fébriles et le foie grinçant que l’on s’approche du climax de Rock en Seine. Les 3 jours défilent à une vitesse folle, l’ambiance y est bon enfant et chaleureuse. Si certaines années, on pouvait le prendre pour le chantre des bloggueuses mode et l’endroit rêvé pour exhiber ton bronzage d’été et ton « outfit of the day », le festival est clairement l’un des meilleurs sur le paysage européen au vu des derniers line-up.
Junip :
José Gonzales et sa bande sont toujours aussi mignons et se sont plutôt bien sortis du piège du set du début d’après-midi. Pour l’anecdote nous avons pu les apercevoir se baladant pendant Emilie Simon. Le « Great Gig GUYS ! » que je leur ai lâché a semblé les effrayer. Comme quoi, on peut être artiste, chanter devant des milliers de personnes et rester de grands timides.
Cloud Nothings :
Rock en Seine n’a jamais autant ressembler à un garage d’ados. Le chanteur vomit proprement toutes ses paroles et les deux autres saquent sur leurs instrus comme des sales pour un résultat sacrément dissonant. Wasted Days, leur meilleur titre, finira un set bordélique et égoïste.
Toute la poésie des #CloudNothings à #RockEnSeine. En tournée cet automne à #Paris, à legrandmix,… http://t.co/wU3GlfMq9O
— VisualMusic (@visualmusicorg) August 28, 2014
Warpaint :
Déjà vu au Trabendo dans un set plus que moyen, les filles de Warpaint ont relevé le défi avec classe et aisance. Une foule acquise à leur cause, la bassiste la plus cool du monde et la sexy Emily Koikal pouvaient donc communier ensemble sous un soleil de plomb. Le finish sur « Elephants » était planant et appelait à plus. Ca tombe bien, Beggars vient d’annoncer une date au Trianon le 24 Novembre ! Quatre sets en un an, nous n’allons pas nous plaindre. Cette journée était une réconciliation, encore meilleure que leur excellente prestation au Pitchfork 2013 et qui nous a fait encore plus apprécier l’album sorti cette année, placé très haut dans mon petit top perso.
Nos chouchoutes de #Warpaint ont ambiancé le dimanche de #RockEnSeine avec Elephants. De retour à… http://t.co/usX3Qtf4dr
— VisualMusic (@visualmusicorg) August 28, 2014
Lana Del Rey :
On aime bien faire les langues de putes. Mais bordel, qu’est ce que c’était nul. Chiant à mourir, identique de la première seconde à la dernière et l’horripilant moment selfie avec le premier rang à la fin du show ont fini d’abattre tout espoir de non lynchage. Heureusement, Fred Durst était à la batterie.
Cata del Rey, plus jamais.
Queens of the Stone Age :
3 minutes en retard, Josh s’excuse. Comme quoi tu peux être une rockstar et ne pas être un connard prétentieux. Prends donc note Alex Turner. Pour un troisième show en un an après le Trianon et le Zénith, on est restés sur notre faim. Le set a défilé à une vitesse incroyable donnant comme d’habitude sur cette tournée une grande place à Like Clockwork… En novembre dernier, la répartition avait été plus égalitaire. La fosse était bien secouée et le groupe n’a pas démérité avec un son et un set réglé à la perfection. Dommage que le très bon lightshow n’était pas dans les bagages. Avec cette dernière date européenne et 18 mois de tournée, QOTSA peut donc prendre un peu de temps avec le sentiment du devoir accompli avec 17 morceaux et un « Song For The Dead » toujours aussi étendu et jouissif. Même si le show nous a paru trop court, que les coups de mous étaient là, il y avait bien de quoi clôturer une édition hyper agréable autant dans sa programmation que dans son organisation.
On est toujours à #RockEnSeine en train d'attendre le rappel de #QOTSA. 🙁 pic.twitter.com/CpdOcBuSno
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Pour finir, on vous laisse avec Jackie Sardou.
RIP Jackie Sardou. Toujours dans nos coeurs ! #RockEnSeine #fdp http://t.co/EAqm3W22TZ
— VisualMusic (@visualmusicorg) August 23, 2014
