Ouf, le concert de Kasabian ne nous a pas laissé d’acouphènes. Le temps de choper 4 morceaux des Maccabees en cours de route pour débuter cette journée au pas de course. Un rock briton très efficace et bien torché qui aurait mérité une meilleure place dans l’organisation de ce samedi. Pourquoi pas à la place de ces gros losers de Stereophonics par exemple ?
S’ensuit l’un des meilleurs groupes dont je n’ai jamais pris le temps d’écouter un album, à savoir Balthazar ! Un excellent show juste, puissant et chaloupé avec des harmonies à 3 voix rares et maîtrisées. Je vais bien finir par l’écouter cette putain de disco !
Depuis la fin de LCD Soundsystem, le cours de ce bel instrument qu’est la cloche a sacrément baissé. DBFC l’a utilisé à bon escient et a su en quelques secondes nous faire déhancher comme jamais par ces températures indécentes. Une performance nettement plus rock que ce que l’on peut entendre sur disque et qui pourtant ne perd pas son aspect dansant. Une bande de mecs à surveiller plus que jamais et facilement dans le top 5 de ce qu’on a vu pendant les 3 jours.
Mini Mansions nous accueillait sur Pression Live et enchaînait la série des groupes bien trop couverts par ce climat : t-shirts et pantalons noirs, look total jean et cette fois costard avec noeud pap’ en bonus ! L’autre groupe de Mike Schuman (accessoirement bassiste de QOTSA) vient donc envoyer leur pop faussement proprette. L’album était bon, le show est identique à celui vu en première partie de Royal Blood. Rien à redire même si cette cover de Blondie (« Heart of Glass« ) est un tantinet casse-couilles.
Notre chro de The Great Pretenders : ici
Glass Animals et sa tournée mondiale depuis 18 mois maintenant atterri encore à Paris. Qu’elle parait loin cette première partie de St.Vincent à la Cigale où le leader ne tient plus en place et danse dans tous les sens. L’un des concerts les plus funkys et appréciés du week-end qui clôt une après-midi d’une rare cohérence. Chapeau à l’orga’ pour avoir programmé des variations très sympathiques autour de la pop.
Notre chro de ZABA : https://www.visual-music.org/chronique-1723.htm
Sans surprise, #GlassAnimals a conquis la scène dans une ambiance ultra moite. #RockEnSeine pic.twitter.com/3odlv7JmlF
— VisualMusic (@visualmusicorg) 30 Août 2015
Interpol sentait la redite avec cette 3ème date parisienne en 14 mois. Et pourtant… D’une classe à l’épreuve des foules et fort d’une tournée sans fin, le groupe est affûté. Aucun problème à détecter et le format condensé du set ne faisait ressortir que les pépites. Les chansons d’El Pintor semblaient assez redondantes face à celles de Turn on the bright lights mais pas assez pour les blâmer. Un concert extrêmement grisant, qui rappelle à notre bon souvenir l’excellence de leurs trois premiers albums.
Quand vous voulez.
Notre chro d’El Pintor : ici
Un tweet pour résumer le prochains concert.
RT si pendant Stereophonics, t’es parti acheter des bières. Fav si tu cherchais des feuilles à rouler. #RockEnSeine #groupebouchetrou
— VisualMusic (@visualmusicorg) 29 Août 2015
Charly et Lulu sont portés disparus ? Pas de problème, Jamie XX est là pour ressusciter le Hit Machine avec des titres méconnus des nineties que n’auraient pas renié Corona. Son album In Colours n’est pas en reste avec des apparitions réussies dans le mix. Un set nettement plus passionnant que celui aperçu à la RDR l’an passé.
Notre chro d’In Colours : https://www.visual-music.org/chronique-1811.htm
Pour terminer une journée chaloupée sous le signe de la pop, quoi de mieux que finir par Shamir ? Entre Prince, Slimy et une bonbonne d’hélium, cette grande gigue de 20 ans aurait presque réussi son passage à la vue de ses premiers titres. Pour nous feinter, il utilisait même une cloche. #JAMESMURPHYWEMISSYOU
Hélas, une cover mal dégrossie et des morceaux bien trop tsouin-tsouin nous ont rappelés que le métro ne nous attendrait pas.
