Un coucou pour We Are Match et nous filons voir Kadavar. Affublés de calvitie mal dissimulés sous 7 kilomètres de cheveux, on assiste à 2 morceaux de stoner très old-school idéal pour enchaîner avec Pond sur une température avoisinant les 35 putains de degrés. La scène Pression Live est assez blindax pour accueillir les side-kicks de Tame Impala. Cependant comme pour Fuzz, mon emballement est similaire à celui généré par l’album : quasi-nul. Hormis quelques titres plus bourrins que d’autres, nous préférons squatter sous une tonnelle à l’abri des coups de soleil. Sans ça, nous n’aurions pas pu croiser le chanteur des BB Brunes en train de servir des bières.
« Tu me plaques comme une affiche au mur »- les #BBBrunes derrière le bar. #RockEnSeine pic.twitter.com/pOhKMCswRo
— VisualMusic (@visualmusicorg) 30 Août 2015
Près de deux ans après notre deuxième rencontre et voici Hot Chip de retour. Why Make Sense? était un très bon album, sans véritable tube mais avec de vrais morceaux. Ce show était parfait, placé au bon moment avec une très belle reprise de Springsteen fusionné à une cover express de LCD Soundsystem. Un plaisir de tous les instants, redoublant les effets de notre début de beuverie en plein soleil.
N’oubliez jamais : Sarah Jones est une brutasse méritant tout notre amour.
Notre chro de Why Make Sense? :ici
Tame Impala était l’une de nos plus grosses attentes et source d’angoisses. Est-ce que les morceaux de Currents et la voix de Kevin Parker allaient survivre au live ? Le pote de Scooby-Doo arrive encore pieds nus et balance dès l’ouverture une excellente « Let It Happen« . Kev’ chante juste, la prod’ survit au plein air : les craintes seraient-elles dissipées ? Non. Déjà, la setlist nous envoie dans la gueule « Cause I’m A Man » et « Eventually » dont je me serais bien passé mais surtout Tame Impala n’est encore une fois pas un groupe de live. Le psychédélisme langoureux des compos ne se prête pas forcément à la configuration et même parmi les imparables réussites du groupe, on se fait… un peu chier. Un constat déjà entraperçu il y a 2 ans mais confirmé ici qui nous laisse sur le carreau et nous forcera à passer volontiers notre chemin sur la tournée de grands stades prévue en début d’année prochaine.
Notre chro de Currents : ici.
En lieu et place d’Alt-J pas si mauvais pour une fois, nous avons préféré filer voir Parquet Courts. Allongé sur la scène, à cuver notre alcool, la vraie descendance des Strokes était talentueuse et beaucoup trop courte. Comme pour Balthazar, j’ai eu envie immédiatement de combler ma méconnaissance de leur discographie.
Si comparaison il devait y avoir, elle serait indécente. les Chemical Brothers étaient au-dessus du lot. Non seulement par rapport au line-up de cette année mais aussi bien au-delà de TOUS les concerts éléctro que j’ai pu voir. La violence du son, un catalogue de titres renfermant un nombre de tubes usant à énumérer et une science de l’enchaînement proche de l’inexplicable. Chaque morceau, neuf ou ancien, s’embrique dans le set comme si il avait été sponsorisé par LEGO. « Believe« , « Block Rockin Beats« , « Galvanize, « EML Ritual« , quelque soit l’époque la tuerie était sans vergogne. Un show jouissif comme rarement doté en plus d’un emballage visuel varié, taré et enivrant. Il n’y avait pas besoin de feu d’artifices pour clôturer Rock en Seine, il avait lieu sur la scène.
Nous aussi on a fait cette photo. #RockEnSeine pic.twitter.com/jnyqkdm8XX
— VisualMusic (@visualmusicorg) 29 Août 2015
Notre chro de Born In The Echoes : ici
Pour notre 3ème Rock en Seine de suite, le week-end était fou. Pensée particulière pour ce samedi ne payant pas de mine mais s’avérant plaisant et grisant et ce dimanche surprenant qui malgré une affiche très rock s’est transformé en furie dansante.
