Interview ☭ Black Bomb A

Black Bomb A était ce soir en concert en compagnie de L’Esprit du Clan. C’est juste avant leur passage sur scène qu’Arnaud a accepté de répondre à nos questions, et de livrer quelques anecdotes…

Peux-tu présenter le groupe en quelques mots ?
Black Bomb A, c’est un groupe qui existe depuis 1994. Il y a eu divers changements de line-up au cours des années, et la formation actuelle est composée de Hervé à la batterie, Mario à la basse, Scalp et Snake aux guitares, et Poun et moi au chant.

« Speech of Freedom » est sorti il y a un petit mois, quel en est l’accueil général ?
Bah dans l’ensemble, ça va ! Dernièrement, j’ai été voir sur le net les dernières chroniques, et il y a pas eu de chroniques négatives, enfin, j’en ai pas lu en tout cas. Et au fil des concerts depuis le début de la tournée, ça se passe bien, les nouveaux morceaux sont super bien accueillis, même mieux que ce qu’on espérait. Donc tant mieux, tout va bien (rires)

Il y a un peu plus d’un an, Djag a quitté le groupe, et tu l’as remplacé. Est-ce qu’il y avait déjà des morceaux de « Speech of Freedom » qui avaient été composés ?
Il y avait eu 2 épures de morceaux qui sont sur l’album, mais qui ont totalement été remaniées. Mais l’album a été principalement composé entre juin et septembre dernier. On a été assez vite en fait.

Sur cet album, il y a beaucoup d’invités, comme Max de Boost sur « Madmen« , Stéphane Buriez, Lorenzo et Gus de No Flag,… Est-ce que tous ces guests étaient prévus à l’avance ou est-ce que c’était un délire du à leur présence dans le studio ?
Pour tout ce qui est chœurs dans « Who fucks who ?« , ça s’est fait naturellement sur le moment. Il se trouvait que toute la clic était là, on se voyait tous les jours pendant les sessions studio, et on a voulu délirer ! Ca s’est fait de but en blanc.
Pour Max, qui d’ailleurs n’est plus dans Boost, mais dans Carving, un groupe de punk rock, on voulait faire une intro sur un morceau qui était prévu à la base avec une autre personne qui n’a rien fait. Et comme je suis vachement pote avec Max et que c’est un percussionniste de talent, on a fait appel à lui.
Il y a aussi « Jean Pierre Galland« , qui est président du C.I.R.C. (NDR : Comité d’Informations et de Recherches Cannabiques), et qu’on a invité parce que je connaissais un peu son travail d’écriture et son engagement pour le cannabis, et un soir, pendant une bouffe, on a commencé à parler de featuring, et puis tout bêtement, pour « Mary« , on a pensé à lui.

Comment s’est passé le recrutement de Hervé et de toi-même ?
Pour Hervé, ça s’est passé naturellement et de façon très rapide. Franck a quitté le groupe, Hervé aimait beaucoup ce que faisait Black Bomb Ä, donc ça s’est fait très rapidement. Hervé a du apprendre les morceaux très rapidement, il a eu 10 jours pour les connaître, avant de partir en tournée sur le Sriracha 3.
Pour ma part, je suis arrivé en janvier 2003. Là aussi, ça a été très rapide, ils ont pensé à moi, j’en ai été très honoré, et puis ça s’est fait de façon très naturelle. Je connaissais très bien Hervé et le reste des Black Bomb A, on avait des atomes crochus, donc ça a parfaitement fonctionné.

Toujours vous concernant, est-ce que toi et Hervé arrivez à bien gérer vos divers emplois du temps entre Black Bomb Ä, No Flag, et Loudblast ?
C’est sûr qu’il faut qu’il y ait une entente entre les tourneurs ! Les tourneurs des 3 groupes sont liés pour les booking, et on travaille de façon à pas marcher sur les plates bandes des 2 autres groupes. C’est un peu de boulot, mais c’est faisable (rires).
Enfin, là, c’est surtout Hervé qui va en ch*er vu qu’il y a une actualité Loudblast toute proche, et il va devoir enchaîner Black Bomb Ä puis Loudblast. Je pense qu’il est pas prêt de prendre des vacances (rires)

As-tu un souvenir de tournée plus fort que les autres avec Black Bomb Ä ?
Il y en a quelques-unes uns en fait… Ma première date avec Black Bomb Ä à Colmar a vraiment été quelque chose.
Sinon, vu que je me sens super bien avec Black Bomb Ä , tous les concerts sont des bons souvenirs !
Comme ça de but en blanc, j’ai pas vraiment de dates qui prennent le dessus. Tous les concerts se valent à mon cœur.

Au départ, ça n’a pas été trop dur de remplacer Djag qui était un des piliers du groupe avec son timbre si particulier ?
Il a fallu revoir un petit peu les morceaux qui n’étaient pas de moi, il a fallu les adapter à ma voix. J’ai fais ça selon ma façon d’aborder la musique. Parce que j’ai pas été intégré au groupe pour faire du sous-Djag, mais pour y apporter ma pierre. C’est sur que ça sonne pas pareil, mais en mettant ma touche, on arrive quand même à s’en rapprocher. Mais je me sens beaucoup plus à l’aise sur les compos que j’ai en commun avec le groupe.

Niveau tournée, quel est le groupe avec qui tu aimerais vraiment partager l’affiche ?
Moi je serais assez fan de faire une tournée européenne avec Biohazard. Mais il y a pas mal de groupes avec qui on aimerait tourner. Là, on est super content de partager toutes ces dates avec l’Esprit du Clan. On a eu la chance de pouvoir choisir le groupe qu’on se trimballerait dans toute la France. On a choisi l’Esprit du Clan, et tout se passe à merveilles. Sinon, on devrait faire quelques petits festivals sympas comme Dour, et on y croisera pas mal de groupes !

La question « internaute » : quelle est la beuh préférée de Black Bomb A ?
Ah…Il y en a quelques-unes unes sympas… Moi j’aime beaucoup les beuh qui sont citées sur « Mary« , la Skunk, la Jack Herrer, la Blue Mystic, la B52… il y en a quelques-unes unes quoi (sourire poussé) ! Après il y a tellement de beuh que j’en fume dont je ne connais même pas le nom… Le principal, c’est qu’elle marche, après cela m’importe peu (rires)

Une dernière chose à dire ?
On se porte bien, on est très content d’être en tournée, la vie est belle ! Et puis merci à vous pour le soutien !