Vous le savez, j’ai un amour inconsidéré pour Anthony Green. Et voilà que le Huffington Post sort un des meilleurs articles sur la sortie du dernier album « Descensus« . L’interview (en anglais) est riche d’enseignement et de surprises, on y apprend notamment que Green, qui a été confronté assez jeune à des problèmes d’addiction, y est encore régulièrement confronté. Ainsi, son annulation à Paris en début d’année était lié à un sérieux souci d’addiction à l’héroïne (tendances suicidaires offertes) et surtout une entrée en désintox ! Le groupe a, de son côté, joué quitte ou double avec cet album et envisagé que si cet enregistrement, garanti sans substance ou dépendance ne donnait, rien au bout de quelques jours, ils arrêteraient.
Depuis, le groupe a enchainé aux US sa tournée la plus réussie avec de nombreux sold out. Plus de détails en source pour un happy end à la Walt Disney mais je ne m’en plains pas !
« [i]Des gens disaient ‘Oh c’est cool, vous allez jouer du blues? Vous allez enregistrer une chanson country à Nashville?’ et je pensais ‘Imaginez un peu la catastrophe si on faisait ça’. Donc, en premier lieu, on devait faire un album des Foo Fighters. C’est tout. Et je me suis vraiment battu pour garder ça. Une fois à Nashville, je suis arrivé au studio et tout le monde portait des putains de chapeaux de cowboy. J’ai dit ‘Les mecs! Non! Faites pas ça! Attendez! On est toujours les Foo Fighters, ne l’oubliez pas’.[/i] »
« [i]Je pense que les gens n’ont pas compris le concept et qu’ils ont pensé qu’on allait incorporer des saveurs et des genres différents dans chaque ville, et pour moi ça n’avait aucun sens parce que je ne veux pas courir après quelque chose qui n’est pas réel[/i]. »
À propos des mauvaises critiques:
« [i]Tu penses ‘Hey, j’ai fait ce truc, putain j’ai hâte que les gens l’entendent! J’en suis tellement fier. C’était le pied’. Tu es tout excité et après tu te rends compte qu’à la base les gens n’ont pas vraiment compris. Donc tu te dis ‘Aw, fuck it’.[/i] »
