‘Raditude‘ était une défaite, un score serré 3-2 quelque chose comme ça. On y a vu de superbes actions et de très beaux buts du camp Weezer (‘I’m your daddy‘ et ‘If you’re wondering if I want you to‘, plus belle réalisation de Cuomo depuis 10 ans, facile) mais tout le monde se concentre sur le fait que Weezer ait perdu. Le match était pourtant bien entamé. Excès de confiance, Weezer s’est un peu relâché et s’est pris un habituel but car le défense a laissé un gros trou. Fin du match, les mecs tiennent la victoire quand soudain, tacle du dernier défenseur dans la surface. Carton rouge, pénalty que Lil Wayne transforme facile. Cuomo se replie en défense, au poste de libéro mais marque comme une quiche contre son camp (‘Love is the answer‘). Défaite certes, mais on y a vu de superbes choses, de la compétition de haut niveau, des moments qui donnent l’espoir, Weezer pourrait redevenir un poisson de bonne taille dans un aquarium conséquent.
‘Hurley‘ est une victoire 1-0 contre une équipe bien moins classée. Un tout petit aquarium dans lequel Weezer est le gros poisson. On joue peinard (‘Memories‘, ‘Run away‘, ‘Smart Girl‘), pas subtil (les harmonies de guitares à la Scorpions, les vilaines grosses guitares aussi), l’arbitre laisse passer des hors-jeu (‘Trainwrecks‘, le très embarrassant ‘Where’s my sex‘ ), on est un peu condescendant envers l’adversaire (‘Hang on‘) mais bon, au final, pas de carton, pas de tacle par derrière, une petite victoire et seule la victoire est belle, comme un de ces matchs d’avant championnat, on a gagné mais c’était sans grand enjeu mais surtout sans grand jeu. Et la victoire c’est trois points.
Il ne semble pourtant pas interdit de se souvenir avec plus d’émotions de France-Allemagne 82 que de tous ces matchs amicaux remportés à la va-vite contre l’Azerbaïdjan.
