Away From Here – Anatomy of a broken heart

Encore de l’emo… yeah ! Mais pour changer un peu je me suis tournée vers les nouveautés emopunk, et j’ai retenu pour vous Anatomy of a broken heart, deuxième album du sympathique quintet canadien Away From Here, encore inconnu dans nos vertes contrées.

Pour équilibrer avec le roman qui tient lieu de chronique pour Too bad you’re beautiful et ainsi respecter mes quotas de pige je ne serai que très concise quant à mon avis sur Anatomy of a broken heart, parce qu’ici @ Visual Music on se fait fouetter si on dépasse les quotas (*régie : ‘ça, ça va se payer cher, Julie…’*)… *gloups*, euh non boss c’est pas ce que je voulais dire, c’est qu’en fait j’ai encore des ampoules à la suite de ma dernière chronique, ça fait mal aux doigts quand je tape (*régie : ‘ouais ouais ouais… tu passeras dans mon bureau tout à l’heure…’*)… Bon ok je l’avoue, c’est tout simplement parce qu’il n’y a pas grand-chose à dire à son propos, c’est tout.

Attention, cela ne vaut pas dire que Anatomy of a broken heart est une daube fumante, au contraire c’est un très bon album… enfin, un ‘bon’ album dans la mesure où il est agréable à écouter, mais qu’hélas il ne révolutionne pas le genre emopunk. Bâti sur une configuration ‘classique’ pour un groupe emo (à savoir : un chanteur, un guitariste qui gueule, un deuxième guitariste, un bassiste et un batteur), Away From Here nous livre tout de même ici une très bonne performance : des voix agréables (à peu près audibles), de bonnes instrus, une production digne de ce nom… bref, de quoi mériter trois étoiles, mais difficilement plus.

Les chansons se ressemblent toutes plus ou moins, et certaines comme ‘Hometown heroes‘ sont mises en valeurs par des jolies intros à la guitare en son clair ; j’avoue avoir eu un peu peur avec ‘Hey angel‘, qui débute un peu à l’électro façon Jean-Michel Jarre… c’est tout dire. Heureusement les guitares rattrapent vite le tout, mais on sent que contrairement à From Autumn To Ashes ou encore Thrice la technique n’est pas leur truc, on plaque les accords punk et roulez jeunesse.

Anatomy of a broken heart est un album sympatique, bien que les cinq canadiens se contentent de reprendre les standards de l’emopunk sans y ajouter de touche d’originalité comme l’ont fait Yellowcard et Athornforeveryheart en introduisant le violon dans le rock… À quand le triangle et la cornemuse avec disto dans un groupe ? Ok ok, je sors…