The Darkness – Permission To Land

The Darkness, non ce n’est pas un groupe obscure de Death Metal suédois, mais bien la grande sensation Hard Rock de l’année 2003. Alors qu’on les voit actuellement partout de Top of the Pops à Traffic.Music (merci Msieur Durand), les quatre joyeux drilles sortent leur premier CD … On les a traité de vendus pour leurs passages en boucle sur MTV, leur jeu de scène théâtral et leurs tenues vestimentaires, mais force est de constater que les quatre hardeux n’ont que faire de la critique et que les chiffres parlent d’eux-mêmes : plus de 1,5 millions d’album vendus en 10 mois dans le monde… C »est pas mal pour un premier essai.

L’album s’ouvre sur ‘Black Shuck‘, au riff AC/DC-esque plus que prononcé, et qui allie grosse guitare à la voix aiguë de son chanteur Justin Hawkins. Rien d’original coté batterie, on pose un rythme plutôt classique sur l’ensemble. Le tout premier morceau est au final rentre-dedans, mais passe sans faire mal, et on peut déjà deviner avec celui-ci les principales influences du groupe. Suit le speedé ‘Get Your Hands Off My Woman‘ et son hymne de refrain ‘Get your hands off my woman motherfucker‘. Encore du riff hard rockeux sans grande originalité il est vrai, mais il a pour lui de faire secouer la tête de tous ceux qui l’écoutent, et qui donne une furieuse envie de se jeter sur sa guitare.

Quatrième titre, le premier single, ‘I Believe In A Thing Called Love‘. Il est vrai, dès le début, ça sent la radio tout ça. Un Riff tout simple, restant efficace, une batterie des plus sobres, et un Justin Hawkins des plus en forme. Un refrain énorme qui nous fait regretter à tous d’avoir des grosses voix d’homme tellement on aurait envie de chanter comme lui (enfin moi en tout cas), et les premiers solos font leur apparition… pas un… pas deux non plus… mais TROIS solos dont le derniers absolument indéfinissable : il est énorme, c’est à décourager les guitaristes en herbe !

Plage 5, ‘Love Is Only A Feeling‘, premier temps mort. On peut enfin souffler quelques instants. Une ballade de 4 minutes 20 accompagnée de guitare acoustique. Justin nous gratifie évidemment d’un ptit solo après chaque refrain, of course, et ce morceau s’impose comme le plus réussi de l’album, alliant ballade à riff et solos plutôt Hard Rock dans l’esprit.

En ce qui concerne la palme de la voix la plus poussée à l’extrême, c’est ‘Stuck In A Rut‘ qui remporte la palme haut la main : une voix quasi hallucinée qui pousse le chanteur dans ses derniers retranchements vocaux et qui, comme il est de coutume dans cet album, s’accompagne de son chtit solo.

Le CD dure au total 38 minutes pour dix titres où l’on sent planer les fantômes d’AC/DC, de Queen, de Kiss, et autres figures emblématiques du Hard Rock. D’ailleurs, si on voulait caricaturer le groupe on dirait AC/DC pour la musique, et Kiss pour l’ambiance véhiculée. 38 minutes de prouesses vocales, de solos assez hallucinants, et un groupe qui assure en concert… C’est tout bonnement génial, et en attendant le prochain, moi je dis ‘Love Is Only A Feeeeeeelling‘.