Sons Of Buddha – The Devil, The Unknown…

Se faire plaisir. Leitmotiv avoué des Sons Of Buddha, c’est aussi le sentiment que chacun éprouvera à l’écoute de ce très bon premier album de ce all-star band regroupant Forest des Pookies au chant, Ed des Uncommenfrommars derrière les fûts et Pat de Isp à la basse.

Et c’est donc sans surprises avec du pop-punk pur jus que les trois énergumènes nous régalent. Pas d’entourloupette, c’est bien celui de Samian, Jawbreaker et autre Mega City Four (‘Lost In Geneva‘) dont on parle. Celui un tantinet hardcore mélodique, un brin stoner, un poil emo-rock (‘Still Waiting‘) mais toujours rock n’ roll. Des riffs vraiment efficaces, une section rythmique puissante qui vous fera bouger vos petites fesses: pour sûr, leur son ne pouvait sonner plus spontané et énergique.
Et avec des titres surpuissants comme ‘Fade Away‘ ou l’excellent ‘I Try To Force Myself To Deal With This Fucked Up World‘ et sa belle harmonie de grattes, on oserait presque se dire qu’on tient là les nouveaux Second Rate. Mais non, Sons Of Buddha reste un projet parallèle dont les prestations scéniques seront rares et donc immanquables (les dates sur www.dirtywitch.fr.st).

Rabaissez le thermostat de votre chauffage sur zéro, enlevez deux ou trois bûches de votre cheminée : le punk-rock de ‘The Devil, The Unknown…‘ vous réchauffera tout aussi bien sinon mieux. Chaudement recommandé.