Sixtoys – Forbidden War

Nos flamands favoris chez visual sont de retour après environ deux années de concerts à droite à gauche, histoire de se forger un nom après une démo ‘Copy paste and repeat‘ vraiment époustouflante et prometteuse.
Le comeback a donc eu lieu sur le label fun time (Five days off et bien d’autres) avec « Forbidden war » : un cd aux illustrations magnifique.

La démo sonnait très punk rock avec au chant Jelle et Hannelore. (Et à mon goût, cette petite blonde apportait beaucoup au groupe, aussi bien dans les compositions qu’au chant même si elle ne semblait pas vraiment à l’aise sur scène. Mais ceci est un autre débat…)
Seulement, vous l’avez sûrement compris, Hannelore ne fait plus partie de sixtoys. En effet, elle a décidée de quitter le groupe juste avant d’enregistrer l’album (elle a donc quand même participée aux compositions de cet opus).
Forbidden war marque un tournant dans l’histoire du groupe : déjà parce que c’est le 1er Lp du quatuor ( ça se fête ! ) et ensuite parce que le style a changé. Bienvenue dans le monde de l’emo : le pas a été franchi !
J’exagère un peu, mais j’ai l’impression que les « ‘lost & and found‘ » & co sont bel et bien finis : place à une musique qui vient des tripes, qui vient du coeur ! (en écrivant cela, je replace ma mèche le long de mon visage)
Les chansons sont toujours aussi techniques, et les mélodies d’en temps ont laissées place à des hurlements bien maîtrisés et bien placés (‘ Preach Water drink wine ‘). Et des chansons comme « ‘Winds of change‘ » peuvent rappeler un mélange entre thrice et from autumn to ashes.

Au bilan, même si je suis déçu par le résultat (Je suis un vieux con et je ne dois pas aimer le changement ) le bilan est plutôt positif : Jonas, le remplaçant de Hannelore semble s’être bien intégré, les chansons envoient bien, les mélodies sont sympas et chaque sonorité transpire un truc bien particulier.