The (International) Noise Conspiracy – The Cross Of My Calling

Le voici enfin, ce nouvel opus de The (International) Noise Conspiracy, ‘The Cross Of My Calling‘. Après la véritable tuerie qu’est ‘Armed Love‘ (déjà produit par Rick Rubin), je me demandais si le groupe allait continuer sur cette voie, et ben finalement je fus bien surpris. La 1ère écoute m’avait bien déçu, aucun titre ne sortant du lot (comme ‘Communiste Moon‘ sur ‘Armed Love‘). C’est le dernier titre qui m’a étonné et donné envie de le réécouter mais j’y reviendrai plus tard…

Commençons par le début… Tout d’abord une introduction, calme, très mélodique, on est en plein revival faisant penser aux Doors qui ne fait que monter en intensité, puis arrive le premier titre, ‘Assassination Of Myself‘. La sauce monte petit à petit et la voix de Dennis Lyxzén donne le départ pour 47 minutes d’intensité, de rock’n roll pur, engagé.
Le groupe n’a pas changé sa marque de fabrique, et il est même retourné à un son plus Garage Rock, là où ‘Armed Love‘ pouvait sonner plus pop. Le groove est toujours là, Dennis hurle de plus belle (mais rien à voir avec Refused), les solos sont présents et les chansons s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. (‘Arm Yourself‘, ‘Boredom Of Safety‘, ‘Child Of God‘, ‘Storm The Gates Of Beverly Hills‘). L’orgue bien que discret est toujours présent et apporte cet ensemble qui me rappelle The Doors (oui je suis un grand fan) et les vieux groupes d’avant (‘Satan Made The Deal‘, ‘Black September‘). Mais hélas l’album n’arrive pas à tenir sur toute la longueur, ‘Hiroshima Mon Amour‘ et ‘Washington Bullets‘ sont 2 chansons qui, même si elles sont agréables et bien construites, sonnent finalement assez creuses et font même limite redescendre la sauce. Puis vient le final ‘Cross Of My Calling‘, cette chanson s’étire sur plus de 8 minutes, commence avec un tempo lent, pesant et s’intensifie au fur et à mesure pour finir sur un maelström de sons, de cris… On ne veut pas que ça s’arrête et pourtant la fin ne donne qu’une envie, recommencer ce disque depuis le début parce que, finalement, une seule écoute n’est vraiment pas suffisante pour apprécier à sa juste valeur cet album.

En conclusion ce disque vaut vraiment qu’on lui prête une oreille, le groove est plus que présent, il a de l’âme ce groupe, moins produit, plus brut, l’ensemble s’écoule naturellement et finalement on arrive plus à s’en passer.