Pendant notre absence, vous avez peut-être vu passer l’info :
Billy Corgan repart en tournée, mais sous un nouveau blaze (c’est lors d’une longue interview sur RollingStone qu’il aborde pas mal de sujets chauds) :
Billy Corgan and the Machines of God.
Alors ouais, ce n’est pas Smashing Pumpkins, mais ça y ressemble furieusement.
La différence ? Bah… les musiciens, tiens.
Qui sont ces « Machines of God » ?
- Kiki Wong à la gratte (Vigil of War, YouTubeuse, et maintenant membre à temps plein).
- Kid Tigrrr à la basse (alias Jenna Fournier, ex-Nights).
- Jake Hayden à la batterie (vu chez Filter ou Dweezil Zappa).
Traduction : pas de James Iha, pas de Jimmy Chamberlin à l’horizon.
Corgan tente une nouvelle formule, plus indé / perso / on-sait-pas, en mode :
“Si j’ai une idée et qu’ils sont pas chauds, ben je la fais quand même.”
Comme les US de Trump, la mèche en moins, mais version rock alternatif. Parce que chez les Citrouilles, c’est lui qui décide depuis toujours.
Tournée « A Return to Zero » : grosse setlist en vue
10 dates aux US en juin, de Baltimore à Minneapolis.
NYC, Toronto et Detroit au menu.
Mais le plus beau, c’est la setlist :
une cérémonie occulte version rock :
- Mellon Collie and the Infinite Sadness
- Machina / The Machines of God
- Machina II / The Friends and Enemies of Modern Music
- Et l’album : Aghori Mhori Mei (le cousin gênant que personne n’avait invité).
Oui, il y aura (enfin) du Machina en live.
♂️ Machina, le grand retour (24 ans plus tard)
Autre info XXL :
Machina et Machina II vont enfin sortir ensemble en version remasterisée + remixée.
Coffret 80 titres, vendu uniquement chez Madame Zuzu’s, le salon de thé/labyrinthe ésotérique de Billy à Highland Park.
Ce projet devait être un double album à l’époque, mais Virgin Records en a décidé autrement.
Machina II n’était jamais sorti officiellement, juste leaké en MP3.
Billy l’avait mauvaise, il lâche enfin le morceau, version deluxe.
“Tenez, mangez.”
Il précise aussi que cette sortie a été freinée par des rachats de labels en chaîne et l’indifférence variable de ses interlocuteurs.
Il explique au passage avoir récupéré les droits du dernier concert des Smashing Pumpkins en 2000 à Chicago, mais que son label trouvait les 60 000 $ nécessaires trop chers… alors qu’ils signaient des artistes pop à plusieurs millions la même semaine.
Bref, Billy vs l’industrie, chapitre 437.
Et parce que ce n’était pas encore assez chelou…
Corgan s’associe à l’Opéra Lyrique de Chicago pour une série de 7 représentations :
A Night of Mellon Collie and the Infinite Sadness
Du 21 au 30 novembre 2025
Violons, capes, piano, chœurs… et peut-être un peu de mascara goth.
Conclusion
Billy Corgan prouve une fois de plus qu’il est le seul mec capable de t’annoncer une tournée nostalgique, une opé lyrique et un coffret de 80 titres remasterisés dans la même phrase, sans trembler de la lèvre.
Tant mieux, c’est aussi pour ça qu’on l’aime (ou qu’on le déteste) cette mégalomanie naïve mais pas trop.