Turnstile ✖︎ NEVER ENOUGH

Lopocomar
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Même joueurs jouent encore

L’impression de les voir sur le toit du monde et pourtant, Turnstile ne dispose « que » de 3 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify. Il n’empêche qu’en étant de tous les festivals et talks-shows puis en débordant de hype à l’heure de leur nouvel album, on peut se demander si ils vont encore réussir le coup d’éclat de plaire à tout le monde.

Prendre par surprise en faisant le pont entre la communauté hardcore et la pop, c’était bien là la recette miraculeuse du carton insensé de GLOW ON. Etre pote avec Dua Lipa et Post Malone, frôler le statut d’headliner dans certains festivals et devenir LE groupe cool du moment pour à peu près tout le monde, toute cette histoire aura duré la bagatelle de deux ans. Le départ du guitariste Brady Ebert en charge de la production est remplacé par Meg Mills a confié de facto au chanteur les manettes. Un rôle que Brendan Yates a assumé à grands coups de… copier/coller. NEVER ENOUGH semble plutôt en avoir eu assez avec l’album précédent et se contente très fréquemment de reprendre les mêmes recettes à tous les étages. : gratte, chant, percus, tout y passe. Très vite, la sensation de redite est présente. A tel point qu’on se demande si l’on n’est pas sur l’édition Deluxe de la cuvée 2023.

Le même album en moins bien, c’est le résumé cinglant en quelques mots et écoutes.

Une fois qu’on a dit ça, est-ce que certains moments permettent d’éviter au groupe la stagnation ?

Pas vraiment puisqu’à l’habitude s’ajoutent quelques nouveautés provoquant plus de gêne que de ravissement(s). Le featuring de BADBADNOTGOOD ressemble hélas à une association de malfaiteurs et on ne peut pas dire que l’insertion de synthétiseurs voire de flutes soient des plus réussis. Sommes-nous des pisses-froids ? Peut-être mais l’écoute de ce disque nous a été vraiment délicate et laborieuse. Enchaîner les essais nous a été quasiment impossible, là où son aîné pouvait dérouler en repeat sans sourciller. Pas bien grave pour ses auteurs puisqu’ils n’ont pas besoin de nous, on souhaite juste que la très belle dynamique que vit le hardcore en général ne sera pas trop influencé par ce disque…

Même joueurs jouent encore
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