Dananananaykroyd – There Is A Way

Mauvaises nouvelles tout le monde (coucou Professeur Farnsworth), Dananananaykroyd n’a pas évolué tel qu’on l’espérait. En 2009, le combo écossais déboulait avec sa power-pop (ou fight-pop pour certains) rafraîchissante et joyeuse. On attendait d’eux qu’ils abandonnent un peu leur côté ado pour se concentrer sur leur efficacité. Hélas, ils ont fait tout le chemin inverse. Les messieurs sont devenus un peu plus fous et intenables au grand dam de leur passé jonché de presque tubes sur Hey Everyone! (Black Wax, Infinity Milk, Some Dresses…).

Reboot donne d’emblée un peu d’espoir d’écouter un nouvel album tout sourire. On se laisse entraîner par la petite mélodie guillerette qui introduit There Is A Way. Et après ça ne va déjà plus. All Us Authors ne ressemble pas à grand chose, E Numbers encore moins. Les riffs ne frappent pas aussi bien qu’avant malgré les quelques bonnes idées disséminées ça-et-là dans ponts et refrains. A partir de moment, Dananananaykroyd, qui en plus a un des noms les plus détestables au monde, déçoit. Les guitares autrefois habiles et bagarreuses du groupe sonnent maintenant bateau. Le single Muscle Memory doit tout à son refrain magique à base de double chant, particularité dont on n’avait que faire à l’époque où les deux guitaristes faisaient la loi. Voyez Good Time, qui porte bien son nom dans cette suite de morceaux passables.

Où sont les riffs ? Où sont les mélodies ? Où sont les vrais coups de génie du groupe qui a pondu Song One Puzzle ? Au moins on sait où ils ne sont pas : sur There Is A Way.