Ghinzu – Electronic Jacuzzi

Ghinzu. Impossible d’être passé à côté de ‘Blow‘, deuxième album du groupe Belge, sorti l’année dernière, et dont fut extrait le tube incontournable ‘Do You read Me‘. Groupe impressionnant en concert, et après avoir vendu plus de 50.000 exemplaire de l’album, le groupe Belge à décidé de rééditer le premier cd de leur discographie, ‘Electronic Jacuzzi‘, mais en opérant quelques petites modifications. Il ne s’agit ni de remixes ni de chansons en plus, mais au contraire et quelque part malheuresement, de chansons en moins. trois pour être précis. ‘Rotten Star‘, ‘Get Up‘ et ‘Revlis‘ passent ainsi à la trappe, laissant le nombre de pistes à un petit 9.

C’est donc un album quelque peu tronqué mais néammoins consistant qui se présente à nous, puisque la durée pour 9 titres affichés est de 50 minutes. Plutot de bonne augure donc, d’autant que les Belges savent enflammer le jeu et le calmer quand il le faut. Du calmage de jeu, du posage d’ambience prenante et planante, il en est question avec ‘Turn Up The Satan‘. Le son du groupe est beacoup moins Noisy que sur ‘Blow‘ et cette chanson d’ouverture remporte déjà haut la main la place de Chanson de l’album. Une tempo plus elevé pour ‘Dolly Fisher‘ avec toujours cette omniprésence du piano, accompagnant la mélodie. Puis, c’est le très classe ‘Dragon‘ qui arrive. Pour ceux qui les ont vu en concert, c’est sur cette chanson que John Stargasm gratifie l’audience d’un pas de danse des plus classe. Un morceau tout en montée en puissance avec son final chaotique et animal des plus jouissif.

Le temps d’un Boogie-Funk ‘R2D3‘ et ‘Thoughts Behind The Scene‘. Le morceau semble vouloir exploser à chaque fin de couplet, mais rien n’y fait, le morceau reste calme et posé. Plus loin, ‘Dracula Cowboy‘ s’avère être un joyeux bordel ma foi, où le groupe monte de plus en plus vers l’explosion de son final et ses paroles assez évocatrices. Bitch bless my cocaine / Suck my domain / Drain my sustain / Sex Kamasutra is falling down. ‘One Shot Ballerina‘, ballade au piano démontre que les chansons les plus calmes, sont parfois celles qui en disent le plus : Spread You Legs / I’ll See what I can do for you et I say you’re in for a ride / I kiss your ass for fun. Mais elle mèle aussi la peur et le tourment : A kiss from a rose, it’s allright I’m affraid / I see you in … I see you over there.

Bingo It’s Heaven‘ clôt l’album. deux phases le composent, un couplet sans chant, et un refrain plus agité. morceau long et planant, il est parfaitement entrecoupé par les refrains chantés. Bien que contenant peu de pistes, ‘Electronic Jacuzzi‘ s’impose comme meilleur que son successeur dans le sens où il est beaucoup plus cohérent musicalement que ‘Blow‘, qui bien qu’excellent, était peut-être un peu trop diversifié. Le parti pris de faire un album dense, riche, mais beaucoup moins puissant au niveau sonore que ‘Blow‘ fonctionne parfaitement et Ghinzu peut enfin montrer son deuxième visage à la France.