Yatta. Ils sont de retour. Enfin. Je les aime. Non, je rigole. En fait, je les avais découvert comme tout le monde, avec Employment, et j’avais tout de suite trouvé ça d’une pauvreté créatrice affligeante. Á quoi bon ressortir un album de Supergrass sous couvert d’un autre nom de groupe. Et bien force est de constater que ceux qui ont aimé le premier aimeront le second. On reprend les mêmes ingrédients, et bang, c’est reparti.
Première rafale. ‘Ruby’. Premier single. Que c’est mou nom d’une bipe … Une chanson dans la plus pure tradition KC, avec sa chtite nappe de synthé sur le refrain, et qui ne donne pas franchement envie de faire bouger son boul’ sur les dancefloors. ‘The Angry Mob’ est paradoxal … Il est presque potable, mais trop déséquilibré : un refrain et post-refrain assez entrainant, mais le couplet le plus navrant de la brit pop de ces dernières années …
Puis, le sourire apparait … Heat Dies Down est enfin un bon titre ! Nom d’une biche qu’il aura fallu être patient pour trouver un bon titre. Bonne ligne de chant, riff de guitare interessant, et enfin un refrain qui donne envie de se bouger un peu !
Plus loin, c’est le très bon ‘Thank You Very Much’ qui prend la relève d’une ballade insipide, mais la véritable pépite de l’album, et la seule réelle, c’est ‘Everything Is Average Nowadays ‘, assez psychédélique et barrée dans l’âme, avec un pont rageur et une mélodie au clavier franchement plaisante, KC convainc enfin un peu.
Au final, on retient trois très bons morceaux, qui cartonneront sûrement dans les clubs rock, et en festival cet été, mais l’ensemble reste plombé par un manque de pêche général, et certaines compos, disons-le, franchement mauvaises.
