Twitter, c’est « cash » man !

Haa ces labels de l’industrie musicale, ils doivent avoir les oreilles qui saignent, puisque ça fait longtemps qu’elles ont arrêté de siffler. Cette semaine, c’est Amanda Palmer (chanteuse des Dresden Dolls) qui balance :
« J’ai dû expliquer au soi-disant chef de projet digital de Roadrunner Australie CE QU’ÉTAIT TWITTER ! Et sa manière de m’envoyer balader fut de dire que ‘ça n’avait pas encore pris’ là-bas, ce qui était absurde puisque le jour suivant, j’ai twitté que je ferai un passage impromptu dans un parc public et 12 heures plus tard, il y avait 150 fans -qui n’avaient pu se rendre au concert- qui se sont pointés pour faire signer leur album. Aucun manager n’a su ! Je ne les ai pas prévenus ! Pas d’agent ! pas de sécurité ! Pas de salle ! On était dans un putain de parc public ! La vie est devenue géniale.« 
Elle revient ensuite sur le fait qu’elle tourne avec des acteurs/danseurs nourris, logés par les fans eux-mêmes tout en prêchant la bonne parole du Messie Reznor qui a su dépasser le simple modèle fan-base/business pour supprimer les intermédiaires et se concentrer sur la musique. C’est beau !
Pendant ce temps en France, le gouvernement conforte un peu plus encore les labels dans leur modèle économique dépassé en durcissant la future loi Hadopi
« [i]Alleluiha motherfuckin’ pigs ![/i] »