Tess – D’un battement d’ailes

D’un battement d’aile un boulet de canon de toutes les valentines du monde screamo français. Pour ceux qui connaissaaient les anciennes versions crasseuses de ‘Papillon Noir‘ ou ‘Fenêtre Sur Le Monde‘, oubliez tout ce que vous pensiez de ces morceaux. Car la production sur cet EP dépasse les propres espérances du groupe. Les services de Yann Klimezyck, guitariste de [url=]MyPollux[url], se sont avérés bénéfiques.

Et le mérite revient d’autant plus au groupe qu’il n’est pas tombé dans les travers d’une production fausse à base d’autotune ou batterie électronique. Des personnes qui ne connaissaient pas le groupe m’ont demandé dès la première écoute sur quelle major était signé le groupe. J’ai envie de dire LOL. Enfin tout ça pour expliquer le son.

On pose le cd sur une platine, on tourne deux ou trois boutons et on écoute. ‘Papillon Noir‘ est le tube de cet EP. Rien que ça. Un refrain accrocheur, une méoldie entêtante, des cris qui ne font pas rire mais impressionnent : on comprend à qui on a affaire.

Le riff de ‘Plus Bas Que Nous‘ est juste monstrueux : simple, énergique et lourd. On serait alors tenté de croire que [url=https://www.visual-music.org/biographie-Tess.htm]Tess[url] est une machine à tubes emofiotte, mais ce serait une grave erreur. Le groupe évolue dans son registre, avance ses structures et force est de constater la richesse des morceaux.

Fenêtre Sur Le Monde‘ en est l’exemple même. pas moins de cinq parties dans ce morceau, loin du format couplet-refrain. Tess expérimente et impose son style.

Leurs détracteurs (il va y en avoir) les compareront à [s]Vega****[/s], les plus cons d’entre eux oseront même la comparaison avec Taking Back Sunday. Certes les influences ‘mainstream’ se laissent sentir mais de là à les insulter de la sorte, il y a un pas que je n’oserais pas franchir.

Et comme se plaît à dire Tibo sur ‘Fenêtre Sur Le Monde‘ : Regarde de plus près, le film commence…