RES 2017 (The Kills) © Christophe Crenel

Rock en Seine ☭ Jour 2

Les français de DBFC ont pris possession de la Cascade pour leur deuxième passage en 3 ans. Leur pop électro passe très bien en ce début d’après-midi et l’heure passée en leur compagnie a été très agréable. Si ce n’est pas déjà fait, tu peux vite aller écouter leur disque et EP. Impasse sur Ulrika Spacek pour se diriger vers Band Of Horses. Erreur du week-end car ça ressemble au plus moisi des Kings Of Leon. Scène de l’industrie se déroulait le concert de Lysistrata dont on entendait des effluves qui ont l’air bien sympathiques : on rattrape ça très vite.

Girls In Hawaii débarque en toute détente en milieu d’aprém et nous a envoyé son rock calme mais bien troussé avec bonne humeur et élégance. Leur nouveau disque débarque sous peu et les quelques extraits entendus laissent curieux pour la suite attendue le 29 Septembre sous le nom de Nocturne. Si tu devais te convaincre de la qualité de leurs compos, on te conseille ardemment « Switzerland » sur l’album précédent.

Timber Timbre débarque avec son swag qu’on qualifiera de nonchalant pour son blues. Ne sacrifiant pas leurs sapes sur l’autel de la chaleur, on applaudit le flegme dont ils font preuve. Assurément pas le show le plus dingue des 3 jours mais définitivement maîtrisé. Et puis, nous avons croisé l’homme de la photo parisienne donc BALEK au final !

 

Semie-découverte avec Her, groupe funestement connu ses derniers jours à cause du décès de l’un de ses membres. Les français nous ont délivré une excellente performance dans une scène du Bosquet blindée comme JAJA. On vous laisse avec « Five Minutes« , qui mérite bien son pesant de pubs Apple.

The Kills, vus 3 fois en 7 semaines, on les a laissé de côté. Aperçu de près sur les 3 derniers morceaux, on est toujours amoureux de Mademoiselle Mosshart qui doit être l’une des personnes les plus envoutantes sur scène actuellement. La photo et la légende qui va avec résume tout le bien qu’on pense d’elle.

PJ Harvey est la grande dame du rock. Et ce depuis maintenant 25 ans, coïncidence étant que son premier album était sorti semaine dernière en 1992. Armée d’une troupe de 7 musiciens dont le meilleur des Alain du monde, Polly Jean a rendu un set flamboyant d’une classe rare.

Pour terminer cette soirée fortement alcoolisé dont le Vodka Martini m’aura fait oublier la route du retour c’est les élégants Sleaford Mods qui étaient responsables d’achever les ouailles. 3 cagettes de Kro, un Macbook, un micro et… BASTA. Un set qui tient dans un sac à dos, deux mecs chauds, un public BOUBOU et c’est parti pour des pogos dont votre serviteur a fait partie. Chose qui n’était plus arrivée depuis la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb.