Oubliés de 2016 #2 ✖︎ Jack White

Le Jacquot Blanc n’a pas sorti du nouveau matos stricto sensu cette année mais un album de sessions d’enregistrement acoustiques couvrant une large période (de 1998 à 2016 ; soit des débuts de The White Stripes à ces dernières productions solo).

Période The White Stripes

Les titres choisis, pour la période du groupe phare de Jack White, couvrent tous les albums avec « Sugar Never Tasted So Good » pour l’album éponyme (et premier album) du groupe, « Apple Blossom » & « I’m Bound to Pack it Up » pour De Stijl. S’ensuit l’excellentissime « Hotel Yorba » qui symbolise un des meilleurs (si ce n’est le meilleur) albums de The White Stripes : White Blood Cell avec « We’re going to be friends » (Pourquoi ne choisis tu pas « Offend in Every Way » Jacques !!!???). Pour l’album au succès planétaire Elephant, Jack White ne choisit pas « Seven Nation Army« , trop attendue et entendue jusqu’à l’écœurement, mais plutôt « You’ve Got her in Your Pocket » et « It’s True we love one another« .

Puis vient la première « pause » sur la discographie du duo. Le titre « Never Far Away » de la Bande Originale du film Retour à Cold Moutain. Petite escapade solo (la première ayant précédée de nombreuses autres dont les deux albums solos du bonhomme). Retour à The White Stripes avec « White Moon » et « As Ugly as I seem » de leur avant-dernier album Get Behind me Satan. Le titre « City Lights » crédité sur le compte des White Stripes est un inédit, enregistré avant le dernier album Icky Thump si on en croit la logique chronologique de cet album. Puis Jack White termine la période du groupe avec 2 titres : « Honey, we can’t afford to look this cheap » (tiré du Maxi-Single du titre « Conquest« ) & « Effect and Cause » (tiré de Icky Thump).

The Raconteurs, rien à raconter de plus ?!?

Uniquement 2 titres sur les deux albums de The Raconteurs ??? Apparemment, le chanteur ne possédait pas trop d’enregistrements acoustiques de ce groupe, ou n’appréciait guère le boulot effectué…

Avant de nous les balancer, on retrouve « Love is The Truth« , titre de la publicité de Coca-Cola, dispensable à mon humble avis. Puis, on a les titres « Top Yourself » et « Carolina Drama » tous deux tirés du second album du groupe Consolers of the Lonely. Le premier, Broken Boy Soldiers, possède pourtant de très bons titres ce qui étonne par l’absence de morceaux choisis (j’imagine bien « Imagine Secretary« , « Together » « Blue Veins » ou encore « Call it a Day« ).

La carrière solo

8 titres choisis pour deux albums solos, certes appréciables. Mais quand on voit que l’ensemble de la carrière The White Stripes couvre 13 morceaux et uniquement 2 pour The Raconteurs, le choix est difficile à comprendre. Les titres utilisés pour cette période sont bons ( « Love Interruption » « Machine Gun Silhouette » « Hip (Eponymous)« , « Just One Drink » ), sans pour forcément être les meilleurs ( « On and On and On« , « Blunderbuss » ).

Nidri Typographic Endings

Un disque sympathique qui retrace, ni plus ni moins que chronologiquement, les pérégrinations du petit Jacquot Blanc dans l’industrie musicale et au sein de ces différents groupes (sauf The Dead Weather, pour raison de droit ?). Un choix de titres plaisants et parfois « surprenants » (dans le sens où ce ne sont pas forcément les titres les plus connus et tubesques qui sont choisis pour refléter une période d’intérêt) qui permet de ne pas s’ennuyer pendant 1h26 tout en appréciant l’évolution musicale, à coup de petites touches, de l’américain.