REZN : le fardeau du concierge du collège de John Carpenter

REZN reviendra cet été avec « Burden », la seconde partie du diptyque formé avec « Solace », sorti l’an dernier.

Les deux albums ont été enregistrés lors de la même session en juillet 2021 aux Earth Analog Studios (Tolono, Illinois). Si « Solace » visait à élever l’auditeur dans un doux rêve narcotique, « Burden » devrait en prendre le contrepied en se concentrant plutôt sur le délire, la claustrophobie et la souffrance.

Artworkistiquement

Les pochettes des premiers albums de REZN avaient été réalisés par Allyson Medeiros, mais le groupe s’est tourné pour le diptyque « Solace » / « Burden » vers un artiste on ne peut plus heavy : Adam Burke (Nightjar Illustration).

Le groupe explique :

« L’artwork de « Burden » est une continuation littérale du paysage de « Solace », qui montre les profondeurs brûlantes au pied d’une chaîne de montagnes. »

Singleistiquement

REZN a commencé par révéler « Chasm », le dernier morceau de « Burden ».

Dans le clip réalisé par Tom Conway et Chris Owsiany on assite au cauchemar vécu par un concierge de collège tel qu’aurait pu le représenter John Carpenter.

REZN en dit :

« Même les moments les plus réservés de « Burden » ont des allures de calme avant la tempête, un retrait du momentum avant le final punitif qui fait office de single principal « Chasm », un mégalithe écrasant renforcé par un solo de guitare enflammé de Mike Sullivan (Russian Circles). »

Rob Williams raconte :

« On a écrit « Chasm » pour représenter la phase finale de notre descente existentielle, quand tu es sur les dernières marches de cet escalier en colimaçon et que tu réalises qu’il n’y a plus de retour en arrière possible.

On voulait que ça sonne comme des murs qui se referment sur toi de tous les côtés tandis que tu regardes une issue qui s’éloigne de plus en plus. Le tapping mélodique de Mike brouille la section en une crise de panique vertigineuse infernale. Au dernier moment de la chanson tu te retrouves au pied d’un mûr de fuzz fondu tourbillonnant qui se construit jusqu’à ce que l’audio lui même commence à roussir et prendre feu, puis s’auto-détruit abruptement. »