Dans le punk français, on compte parmis les grands noms Uncommonmenfrommars (et encore, eux c’est comme les Biomans, mi-us, mi-français), Seven Hate, les Béruriers Noirs, Les Muclés, Ludwig von 88, etc… On peut dorénavant rajouter Carving, groupe lillois plus que prométeur.
Leur punk se rapproche plus de la ‘première nouvelle vague de nouveau punk’ comme Pennywise, Lagwagon, etc… et non pas de la ‘récente nouvelle vague de nu-punk’ (notez la nuance). Les gratt’ aux riffs tout de même énormes sont soutenus par la batterie qui ne cesse de faire ‘poum poum poum poum’. Excitant, voire défoulant. Les mélodies sont dans la même veine que les groupes précédemment cités et en plus général de la scène punk des années 90. Mais il fallait une french touch, et on la retrouve dans les passages ska, comme cette rupture inattendue dans ‘Dates‘, ou plus simplement avec cette chanson influencée par le reggae ‘No Flag For My Country‘.
Entre du très bon Uncommonmenfrommars et du Green Day, ‘I Wish I Was Undeground To Stick It On My Face‘ ne passe pas inaperçu. Green Day à cause de l’intro de ‘And The Cards Fall Down‘ et Uncommonmenfrommars pour l’ambiance dégagée de l’album, avec des choeurs et des cris hurlés gaiement (doux pléonasme).
On frôle le sans faute, mais comme chuis un enculeur de mouche, il est dommage que le groupe chante en anglais et pas en français. Merde, soyons fiers de parler et de pouvoir chanter dans cette langue ! … mais qu’importe, l’album est bon, alors ça passe, et puis essayez un peu de refaire ‘No Flag For My Country‘ avec l’accent en français…