The Ataris – End Is Forever

End Is Forever‘, c’est un peu comme un bon souvenir de vacances. Non, pas celui où votre mère vous obligeait à mettre cet affreux maillot de bain avec ces affreuses lunettes de soleil en forme de coeur… Non, pas celui-là ! Mais plutôt celui, où vous êtes partis en voitures entre potes et avez fini la soirée sur la plage en bonne compagnie. Vous visualisez ? Ben voilà, cet album parle un peu de tout ça : les vacances, les amours, les ami(e)s… et oui, ça sent un peu le ‘C’est super d’être un jeune‘ tout ça !

Bon revenons à la critique…Cet album regroupe donc quatorze chansons aux rythmes assez variés, un bon mélange de douceur et de riff excités. J’avoue qu’à la première écoute, je n’avais pas trop accroché trouvant que toutes les chansons se ressemblaient plus ou moins, et que seule deux ou trois valaient vraiment le coup. Mais après quelques temps, on commence à s’intéresser aux autres. A partir de là on a du mal à enlever le cd de sa platine.

Les chansons comme ‘Road Signs and Rock Songs‘, ‘How I Spent My Summer Vacation‘, ‘Summer Wind Was Always Our Song‘ sont les piliers de l’album, bien représentatif du style du groupe.

Pour ce qui est du chant, je trouve que la voix légèrement cassé de Kris Roe (c’est le nom du chanteur principal) colle parfaitement avec le style et rajoute un petite touche ‘mélancolique‘ aux morceaux.

Pour tout ceux qui ce demandent ‘Mais bon dieu Simone, tu sais toi qu’est ce que ça veut bien dire : Up, Up, Down, Down, Left, Right, Left Right, B, A, Start‘ (qui est le titre de la chanson #5) je répondrais que c’est le code utilisé par la plupart des jeux de l’éditeur Konami sur console de jeux… voilà pour la petite anecdote.

Donc, cet album c’est un peu comme pour le cochon, tout est bon… A posséder pour tout les amoureux de punk/pop/emo. Personnellement, j’attends déjà le prochain (peut être un split avec Commodore…)

Chronique par Natural en 2002.

Rajout par Jye :

Après ‘Blue Skies, Broken Hearts… Next 12 Exits‘ encensé par les fans, The Ataris relève parfaitement le défi avec cet album dans la lignée du précédent. Le thème principal étant les relations amicales ou amoureuses, on retrouve quand même des chansons différentes avec ‘Teenage Riot‘ et ‘Song 13‘.

Bien qu’à la 1ère écoute, il paraisse répétitif, en le réécoutant, on apprends à distinguer les différentes mélodies et la voix de Kris retranscrit très bien le sentiment qu’il veut faire passer.

Avec des parties très mélodiques et avec de bons riffs. Avec une batterie qui ne se contente pas d’instaurer qu’un tempo, ‘End Is Forever‘ est un album à écouter et à réécouter.

Et comme le dis Natural, ‘Ahlala qu’est-ce qu’on a pus emballer ces été là!