LES TRANSMUSICALES 2023

Après notre baptême l’an dernier, nous voici de retour aux Transmusicales pour la 45ème édition et nous sommes revenus avec 8 artistes dans la manche.

Pour ceux qui ne connaissent pas le concept des Trans, le festival propose de se balader pendant 5 jours de concerts dans plusieurs salles de Rennes et dans une deuxième partie au sein des 4 Halls du Parc des Expos. Présents du jeudi au samedi inclus, voici notre sélection parmi les 77 groupes venus. Et si vous voulez lire notre article 2022, c’est ici. La plupart des lives a été filmé par les équipes de Culturebox, FIP, France.tv et certains sont déjà visibles ici.

Chalk, comme une évidence.

Programmé le dernier soir à 1h30, Chalk est la première raison qui nous a décidé à venir ce week-end. Découvert via Spotify suite à l’écoute de Perfect Saviours de The Armed, leur EP Conditions sorti en mai dernier nous a totalement retourné. Trio originaire de Belfast, ils réussissent à faire cohabiter post-punk et électro avec naturel et puissance. Danser tout en pogotant, c’est un concept que l’on a adoré pratiquer en cette fin de festival et l’aura dont Chalk bénéficie a fait bien des heureux au sein de la fosse du Hall 3.  Vivement la suite !

Un Concombre à l’heure du réveil.

Conquis par Tago Mago l’an passé, quel plaisir de retrouver Joris aux claviers de ce nouveau projet. Placé à 5h40 le vendredi, il fallait maintenir éveillé la foule pour ne pas succomber à l’appel du sommeil. Aucun bâillement n’a été comptabilisé pendant les 50 minutes de set qui nous ont amené jusqu’à la fermeture de la soirée. Grâce à des rythmiques électro énervées, un saxo strident et des lumières stroboscopiques, notre rencontre avec Concombre aura été plus douce qu’aigre.

Sextile, en pile électrique.

Déjà vu pendant un enregistrement d’Echoes, le trio de Sextile est venu avec un show ultra agressif sous le bras avec la mission de fermer le jeudi soir dans le Hall 8. En succédant à un concert assez plat de Jacques, on pourra dire que le groupe avait décidé de rassasier les forces en présence avec une forte de décibels, de lights et de BPM. Un groupe extrêmement différent en live et dont on vous invite à découvrir les disques.

Ana Lua Caiano, le moment douceur.

En ce début de week-end, l’Ubu a été pris d’assaut pour assister à la prestation de la portugaise Ana Lua Caiano. Seule sur scène avec ses machines, elle a captivé un public présent du début à la fin malgré une affluence et une chaleur délirante. Basé sur un système de boucles qu’elle compose en direct avec sa voix et sa loop station, ce style chantant et envoûtant invite clairement à la réécoute.

 

Blanco Teta, vous reprendrez bien un peu de violence ?

Cette formation issue d’Argentine et de Colombie nous avait tapé dans les oreilles avec son punk féroce et too much. Avec une violoncelliste dans ses rangs et de l’auto-tune hurlé dans le micro, Blanco Teta joue dans le registre du « ça passe ou ça casse » et à cette heure avancée de la dernière journée, c’était sûrement l’ultime dose d’agression dont nous avions besoin. Un spectacle de tous les instants, même si ce n’est pas la subtilité qui les caractérise.

 

On les avait noté, on les a raté..

Canblaster et Glowal en électro, la pop-funk de Diskopunk et surtout, les funkys Bam’s Bam’s Boogie font assurément partie des artistes que l’on essaiera de recroiser sous peu.

Les Trans, c’est une avalanche de découvertes. Plus orienté world music et électro, cette année nous surpris et a amené son lot de surprises. Un peu de guitares et de batterie en plus n’auraient pas été de refus mais pour son organisation, son ambiance et son public, il est pour ainsi dire impossible de ne pas s’y voir à l’édition suivante…