Pulled Apart By Horses The Haze

Les Anglais (terme valable pour tout groupe quelque soit son pays d’origine) de Pulled Apart By Horses sont de retour ce mois-ci avec leur 4ème album (déjà) The Haze.

Pulled Apart by Horses, Moins saignant ?

À leurs débuts, les anglais avaient un son beaucoup plus punk et moins travaillé les rendant tranchant comme des lames de rasoirs. « Neighbourhood Mitch » & « Flash Lads » gardent ce son des débuts (un des titres les plus courts de l’album par ailleurs). Mais les années ont passé, leur son a évolué. La lame s’est émoussée ? Oui, elle n’est plus aussi tranchante sur certains titres, le son est moins acerbe. Mais si ça s’est arrondi c’est juste pour devenir un objet contondant type batte de baseball pour te scotcher la face (Lucile style).

The Haze reste sacrément efficace avec des titres courts, accrocheurs comme « Hotel Motivation » (sa ligne de basse dantesque ; ses « Haaaa Haaaa » qu’on veut reprendre à tue-tête dans la fosse en live), « Moonbather » ou encore « My Evil Twin« . « The Haze » ouvre parfaitement cet album avec un son quasi psychédélique.

Une monture avec plus de Lourdeur ?

Certes, le son du groupe évolue petit à petit. Certains morceaux gagnent en lourdeur avec une sonorité plus heavy qu’avant comme « Prince of Meats » , « What’s Up Dude ? » ou encore le titre « Lamping » qui se permet également une touche prog avec un déroulement tout en douceur, en ajoutant des aspérités par petites touches pour atteindre son climax autour des 3’20 ». Le groupe s’offre quelques discrets riffs aux sonorités 70s sur « Brass Castles » pour colorer tout ça.

Le groupe a une flopée de morceaux énergiques, énergisants et autres mots ayant pour étymologie energia. Oui c’est une vraie force en action qui nous prend dans son tourbillon rock’n’rollesque. Ca balance sec, c’est vraiment taillé le live. On a envie de se retrouver dans la fosse, en sueur, à suffoquer, à bootyshaker dans cette soupe humaine sur la musique de Pulled Apart by Horses. Bref, on en redemande aisément.