« Les Hives c’est fantastique ». C’est pas moi qui le dit, c’est eux !
Le groupe le plus déjanté de Suède revient en octobre avec un nouvel album, «The Black and White album» et est de passage promo à Paris ce vendredi 7 septembre, avec un crochet par les studios de Canal + pour enregistrer une session de l’Album de la Semaine. Après les avoir vus uniquement en festival, un concert privé ça ne se refuse pas. Review.
Arrivés à 19h30 devant les studios de la Plaine Saint Denis, sans encombres sur la route (le Stade de France non loin de là est plein à craquer pour la soirée d’ouverture de la coupe du monde de rugby… d’où l’inquiétude), nous sommes accueillis comme d’habitude dans le studio 107. Le plateau de l’émission l’Album de la Semaine étant partagé avec celui des Guignols de l’info, nous avons le droit à une petite mise en jambe comique grâce aux marionnettes, que personnellement j’adule. Donc, franche rigolade dès le début de la soirée, c’est positif !
Changement de gradins et, après la séance d’applaudissement des quelques 70 personnes présentes afin de fournir des rushes pour le montage, on nous annonce que le groupe sera un peu en retard. En même temps, on ne venait pas avec une heure précise et le groupe débarque finalement 5 minutes plus tard. Le public exulte sa joie, tandis que Chris Dangerous, batteur de son état commence l’intro de «Bigger Hole to Fill» extraite du nouvel album précité. L’énergie des scandinaves est comme d’habitude au rendez-vous sur ce nouveau titre promettant d’être une bombe en puissance, certainement un titre phare de l’album (ne serait-ce que pour le featuring avec Timbaland, qui vous vous en doutez avec son agenda bien rempli n’était pas présent et ne sera d’ailleurs probablement jamais présent à un concert des Hives !).
La pile électrique Pelle Almqvist est en marche et c’est parti pour un peu plus d’une heure de pur rock ‘n’roll. Le groupe enchaine sur un ancien titre, «A little more for little You» puis sur «You dress up for armageddon, I dress up for summer», nouvelle production.
Difficile de juger à la première écoute mais rien que le titre donne envie, sans parler du refrain hyper accrocheur : dans la veine de leurs précédents opus mais en mieux, car tout neuf. Séquence oldies avec «No pun intended» et «Hate to say I told you so». Gigantesques, comme d’habitude. Le tout entrecoupé des cours de français improvisés par Niklas Almqvist (alias Nicholaus Arson) et son frère Pelle. Ce dernier ne tenant d’ailleurs déjà plus en place et ne résiste pas à une incursion dans le public formé de 6 ou 7 gradins. Tout le monde est conquis. Retour sur scène, un peu de promo pour le «Black and White album», sortie le 15 octobre, avec «Try it again» pour en illustrer la puissance.
On continue avec un petit cours d’histoire des Hives (achetez nos anciens albums en plus du nouveau !) par Pelle qui enchaîne sur la classique « Walk Idiot Walk » manquant de se vautrer lamentablement dans les nœuds de son micro. Le set se termine avec «You got it all… wrong» et le premier single du nouvel album « Tick Tick Boom» dont le refrain est déjà repris part tout le public. Il faut dire que ce single est une tuerie, version live ou studio.
Le groupe vient serrer quelques mains et clap, on nous annonce que c’est dans la boîte. Mais les fans et habitués présents restent debout à acclamer les 5 fous-furieux. En effet, quoi de plus frustrant que de nous délivrer une telle joie de jouer, un tel humour scénique 15ème degré et un son aussi puissant pour ensuite partir au bout de… 9 titres ? D’autant que les curieux auront pu remarquer que le tube « Main Offender » initialement prévu avait été rayé de la setlist. Qu’à cela ne tienne, les Suèdois aiment les Français, les Français aiment les Suèdois et… les Hives reviennent, visiblement ravis et l’égo satisfait que tout le monde soit resté debout à les applaudir pendant ces quelques minutes. C’est donc parti pour un rappel improvisé avec «Main Offender» donc, et la cultissime «Two timing touch and Broken bones» pour un final en beauté. Finalement on nous annonce que maintenant il faut vraiment y aller.
Rendez-vous donc le 27 novembre prochain au Bataclan pour les revoir, avec entre temps l’album dans les oreilles !