Comme si on avait pas fini de gratter le miel

On continue encore à éplucher et rembourrer d’anciens albums, quelques pistes oubliées et bootlegs de très mauvaise qualité de Nirvana; groupe déchu qui tourne à l’amputation depuis le début du millénaire. Entre les DVD vaseux sur la mort « mystérieuse » de Cobain et les interviews totalement débiles de Butch Vig qui explique comment marche sa grosse machine dans son gros studio où Nirvana est certes passé enregistrer, ou celles de ses proches qui retapent la même idée des centaines de fois on se fait chier dur. Aujourd’hui vient le temps de ressortir le meilleur -à mon goût- et premier album intitulé Bleach de Nirvana sorti en 1989 -oui, 20 ans vous comprenez, et dans 5 ans, ça sera les 25 ans de Bleach!- en version Deluxe, où vont s’ajouter quelques live à Live au Pine Street Theatre de Portland (track dans la suite). Bonne ou mauvaise chose de faire connaître aux moins informés ce qu’était le groupe avant l’explosion de Nevermind? Oui; mais alors, pourquoi se sent-on obligés de ressortir un album sorti il y a 20 ans, dans une époque précise; n’est-ce pas dénaturer complètement le boulot du trio?