Photos Main Square Festival 2018

MAIN SQUARE FESTIVAL 2018 ★ JOUR 3

Déjà le dernier jour d’un brûlant Main Square Festival qui a encore quelques noms sous sa manche pour nous attirer à lui en ce dernier jour marathon tant nous allons enchainer d’une scène à l’autre. Mais HO ! Loin de nous l’idée de nous plaindre, au contraire !

Chaud…

On entame donc la journée avec un poil de retard et c’est avec l’Incroyable Tom Walker. Du groove dans la voix, ce ginger man écossais à la voix de chanteur noir américain impressionne par son coffre et devant un public déjà bien compact sur la Green Room (augurant d’une journée chargée en programmation et spectateurs). Le musicien se balade OKLM à travers tous les styles musicaux possibles et imaginables. Par contre, un bonnet par 30°C ? Why not ! En tout cas, il nous réchauffe le coeur, ce Tom Walker avec sa musique pop qui monte et rassemble les gens. Une foule qui l’impressionne lui-même, ne pensant pas pouvoir réunir tant de gens ce jour, preuve que son tube international « Leave A Night On » fait son effet.

Chaud…

Il arrive qu’en festival, on fasse des découvertes qu’on ait de bonnes surprises et d’autres choses qui nous laissent plus de marbre. Dans ce registre, Nothing But Thieves nous aura quelque peu laissé coi. Ça sonne aussi bien qu’une sonnerie de micro-ondes qui nous avertirait que le plat réchauffé est prêt. Difficile donc de s’emballer même s’il est impossible de nier que le groupe dispose d’un public déjà fort présent devant la Main Stage. On saluera tout de même la performance des musiciens qui ne se ménagent pas et s’agitent au maximum pour occuper l’immense espace de la Main Stage.

Tout en haut…

Ils ont beau ne pas être champions du monde, on les apprécie quand même beaucoup nos belges de Girls In Hawaii. Un set qui va d’ailleurs apporter sa petite touche de frais sous ce soleil de plomb, le groupe étant sur scène pour défendre le très bon « Nocturne » devant une foule, là aussi, très compacte (un collé serré parfait pour suer de tout son corps) ! Le groupe n’hésitant pas à rappeler que sa dernière venue sur le festival était plus chaotique avec un temps de chien alors que 2018 aura sonné l’édition la plus hawaiienne possible.
Le groupe n’en oublie pas ses titres et nous livre un set impeccable faisant la part belle à « Nocturne » donc mais aussi le sublime « Everest » devant un public conquis, agitant des drapeaux du plat pays, les voisins belges étant très présents, frontière à proximité oblige.



Chaud…

D’énormes consoles de mix, 4 rappeurs sur scène, ambiance samouraï avec intro sur fond d’histoire de conflit nippon, IAM ne fait pas les choses à moitié sur la Main Stage du festival. Il faut dire que le groupe marseillais est là pour fêter les 20 ans du disque « L’École du Micro d’Argent » et la foule est clairement demandeuse à voir le nombre de personnes reprenant les titres du groupe. Apparus sous un masque de samouraïs, vestes de cuir noir et rouge à l’abri des torii lumineux, les rappeurs tombent vite le masque pour livrer une interprétation énergique de leurs plus gros titres « Nés sous la même étoile », « petit frère », tout y passe. » Si tu ne viens pas à Marseille, c’est Marseille qui viendra a toi » pour lancer l’incontournable MIA samplé sur « Gimme the night » de Kool & TheGang. Et là, ça y va, ça se trémousse, personne ne peut s’empêcher de bouger pieds, bras et même… Bassins ! Une vibe qui vous envahit doucement, en souvenir du bon vieux temps… IAM se paiera même un petit délire sur le titre « Monnaie de Singe » à base de projections de (faux) billets en monnaie de singe pour le titre. Effet réussi et un anniversaire dignement fêté par la formation.

Chaud…

Même si on n’est pas familiers avec Portugal. The Man, le groupe sait comment démarrer ses concerts ! Attaquant d’emblée sur une reprise de Metallica (« For Whom The Bell Tolls », carrément), le groupe enchaine avec une énorme de reprise de « Another Brick In The Wall » des Pink Floyd . Le groupe est ultra énergique et on appréciera l’énorme énergie du groupe, notamment de son bassiste Zachary Carothers et son T-shirt Public Enemy qu’on verrait easy jouer au sein des Prophets Of Rage par son look et sa patate ! C’est rock, c’est funk, c’est groovy, ça met la patate et si Nothing But Thieves était peu surprenant, Portugal. The Man est LA bonne surprise du jour si on ne connaissait pas sur scène. On en redemande !

Chocolat ?

Nous y voilà, la tête d’affiche du dimanche, c’est le remuant « J Kay », Jamiroquai pour les non initiés. Gros show en perspective avec patate de lights, 2 batteries, 3 choristes et tous les musiciens qui vont bien, guitare, basse, etc… Et le voilà, le roi de la funk, toujours coiffé d’un chapeau original : cette fois, ce sera un casque futuriste blanc avec des sortes de grosses écailles à led et… et… un jogging… Normal, comme d’hab’ !
Mais il a un peu pris, pépère ! Et on se rend vite compte que Jason bouge plus les bras que les jambes, la faute à un certain embonpoint qui l’oblige à faire quelques pauses entre les titres. On ne peut, néanmoins, s’empêcher de se trémousser sur ces bons vieux sons funk des années 2000.


Ça swing, ça groove, c’est bon partout dans ton corps ! Samba, funk, rock. Il parvient toujours à mélanger tous les genres musicaux ! Et si certains reprocheront le manque de souplesse du bonhomme, coeur avec les doigts pour l’attitude car Jami se montre ultra-souriant. Ross me confiera que cela aura été le seul artiste à saluer les photographes lors de ce week-end. Si Depeche Mode aura été le groupe ls plus photogénique, J Kay ne les oublie pas et chacun aura droit à sa pose. Quel professionnel et quel répertoire; On aura quand même eu du mal à résister aux tubes de notre quasi-cinquentenaire « Cosmic Girl » et « Space Cowboy » en tête. Pas forcément le set du festival, ni même de la journée mais un set honnête qui gagnerait en pêche avec une petite remise en forme, allez Jason, on croit en toi !

Il fait beau !

La vraie tête d’affiche, ce n’était pas uniquement Jamiroquai mais aussi Orelsan vu l’énorme foule massée devant les barrières de la main stage ! La même scène et on a presque l’impression que le matos prévu pour le rappeur français est encore plus important mais en fait, pas vraiment, c’est aussi comparable avec de gros écrans et des musiciens dispatchés un peu partout sur l’énorme scène du festival. Puis apparait Orelsan, en jogging noir, simple, basique.

C’est d’ailleurs le deuxième morceau qu’il décide d’interpréter, faisant chanter la foule étalée à ses pieds et voilà tout le Main Square en folie ! 40000 personnes en train de sauter en même temps dans la Citadelle, un titre que le rappeur reprendra même une seconde fois, en duo après avoir constaté dans un sourire mi-gêné, mi-amusé que le public était trop con pour comprendre. Néanmoins, c’est ici que s’arrête notre report avec une citadelle pleine à craquer et tout acquises à la cause du rappeur le plus en vue de l’hexagone et pour nous, déjà, l’envie de revenir et déjà découvrir les bonnes surprises de l’année 2019 !

 

Pour lire le report du premier jour et du second jour, c’est ici Kamrades !

A l’année prochaine donc, on en profite pour remercier grandement tous les labels qui nous font confiance chaque année (gros coeur sur toi Sébastien) mais aussi à l’infatigable Myriam pour sa bienveillance, son organisation et bien évidemment, l’équipe presse qui aura été adorable et super dispo, comme chaque année (Judith, Claudia, Virginie,…)