Edward Sharpe and the Magnetic Zeros – Here

Apparu tel le messie, Here, le denier album d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros, a débarqué sans qu’on l’attende. De retour de ses aventures solo pas trop éloignées de ce qu’il fait avec le groupe, Alexander c’est mis plus en retrait, ou alors, Jade, la chanteuse, s’est mise en avant d’elle même (Trop bon trop con quoi). Les premières écoutes laissent une impression très agréable d’apaisement, c’est comme un rayon de soleil qui transperce les nuages, d’un coup les soucis du quotidien sont loin. C’est le premier ressenti après les premières écoutes en tout cas.
Puis après quelques écoutes, les détails commencent à apparaître, les termes god, save me, saver,… sont récurrents, et finalement l’ennui point son nez après quelques morceaux.
Ben que les 2 titres ouvrant l’album pourraient presque valoir l’achat de l’album (Mention spéciale au refrain de That What’s Up), on a affaire à une musique de hippie, tout en paix, en l’écoutant on se croirait presque au premier enrôlement dans une secte par la musique. Mais voila, d’un coup les nombreux musiciens qui composent ESATMZ ont l’air de faire partie du décor, (propageant la bonne parole sans forcément qu’on les remarque (Dear Believer, Child).
La musique très typée Gospel (I don’t wanna pray, One Love To Another, All Wash Out), mais sans l’énergie (oui, du coup c’est plat), prolonge encore le coté lassant à la longue, ne donnant plus envie de réécouter… Et bordel elle est où d’ailleurs cette énergie qui faisait la qualité de Up From Below ? Parce que la c’est assez rare, on pourra se consoler rapidement avec le blues d’église de Flya Wats, ou justement Alexander ne chante pas, mais bon Jade Castrinos n’a pas vraiment de voix, plutôt une personnalité assez simple et grave, qui arrive vite à ses limites, le coté humain du recrutement si vous préférez.

Personnellement, avant d’acclamer un personnage (imaginaire hein) et le porter en messie, j’ai envie de le voir en live pour m’y attacher, en attendant le lavage de cerveau marchera (sur l’eau) peut-être sur un prochain album.