BRNS ✖︎ La Péniche ✖︎ Lille

BRNS, c’est 4 lettres et surtout 4 mecs de Bruxelles. 2012, c’est l’année de leur premier mini-album de 7 titres soutenu par une grosse tournée entre la France, la Belgique et même la Suisse. Ils ont joués à Dour, Marsatac, fait la première partie de Django Django et tiens-toi à ton slip : ils sont même la découverte de Rock En Seine pour Libération ! Un enchaînement sympathique pour BRNS (prononcez Brains) qui se retrouvait à la Péniche, complète pour la première fois de leur courte histoire. La scène est pensée pour être disposés en croix pour que la batterie et les percus se rendent l’appareil et que les regards des différents membres puissent se croiser plus facilement. l’occasion de capter des moments sympas comme leurs rires lorsque le rythme s’agite sur « Deathbed ».

l’une de leur caractéristique est d’avoir un batteur/chanteur, chose assez rare qui fonctionne bien puisque Tim garde la note haute et juste tout en restant carré derrière ses fûts, bien aidés par Diego (guitare), César (multi-instruments) et Antoine (basse) en back. Les titres déroulent avec facilité et aisance avec par exemple « Mexico », le plus accessible de « Wounded » qui fait déjà danser les têtes et les fesses dès les premiers accords. c’est d’ailleurs avec celle-ci que BRNS s’offre son premier clip, assez cool par ailleurs. Les autres titres sont tout aussi efficaces et n’hésitent pas à se perdre un peu plus pour laisser place à l’expérimentation.

Avec la petite discographie dont dispose le groupe, on ne sera pas étonnés que le concert ne dépasse pas l’heure et cette première impression est plus que bonne. Avec moins de 10 titres en magasin, ça donne forcément un goût de trop peu. Wu Lyf et les Foals seront peut-être cités lorsque vous entendrez parler d’eux, des sonorités sont familières et on attend la suite avec une certaine impatience. En plus du concert, on a pu les rencontrer pour parler de l’origine du projet, d’un amour commun et immodéré pour Menomena et encore plein d’anecdotes que vous trouverez dans la longue interview qu’ils nous ont accordés.

A voir à Amiens le 8 novembre, à Nancy le 9, au Mans le 10, à Gand le 15 et à bien d’autres endroits jusqu’à la fin décembre. Et partout l’année prochaine, on peut déjà miser là-dessus.