Trent Reznor et Atticus Ross viennent d’annoncer un festival.
Non, pas un truc avec des food trucks bio, des concerts de jour et une app de méditation.
Un vrai festival de malades mentaux qui entendent des nappes de synthé en fermant les yeux.
Nom du projet : Future Ruins.
Date : 8 novembre 2025.
Lieu : Los Angeles Equestrian Center (oui, une écurie, mais post-apo).
La musique de film, mais avec des guitares flippantes et des os qui craquent
Le pitch ? Une “célébration immersive de la musique de film et de télé”.
Traduction : on te fout une gifle sonore sur les BO qui t’ont traumatisé l’enfance, sans t’envoyer l’orchestre de Radio France en costard.
Chaque artiste est annoncé comme “headliner”. Donc pas de gros ego à gérer… sauf que John Carpenter et Goblin jouent dans la même soirée, donc bon courage au gars qui passera après.
Le line-up, c’est un fantasme de cinéphile un peu goth
- John Carpenter – légende vivante + lunettes de soleil nocturnes
- Danny Elfman – le timbre chelou de ton enfance façon Beetlejuice
- Goblin – les Italiens qui ont mis le sang dans le prog
- Questlove – oui, le batteur de The Roots, mais ici pour rendre hommage à Curtis Mayfield
- Hildur Guðnadóttir – BO de Joker, ambiance sueur froide
- Mark Mothersbaugh – Rugrats, The Royal Tenenbaums, Devo forever
- Reznor et Ross – évidemment, avec des extraits de The Social Network, Gone Girl, Watchmen, Soul, Challengers…
Et franchement, si y’a pas une nappe qui te file la chair de poule ce soir-là, c’est que t’es sourd ou fan de Michel Sardou.
️ Festival ou cérémonie ésotérico-sonore ?
Reznor parle d’une “cérémonie cinématographique”, où tout est immersif, sens dessus-dessous, comme si David Lynch avait produit Coachella avec une pelle.
Pas de hiérarchie, pas de “première partie”. Juste une montée en tension sonore qui risque de provoquer des crises existentielles chez les spectateurs de L.A. en quête de dopamine non numérique.
