Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Vaccines n’auront pas laissé beaucoup de temps à leurs détracteurs pour médire après leur premier album. J’avoue qu’après un premier essai bien réussi assez intelligemment intitulé What did you expect from the vaccines ? et contenant son lot de bons titres, je me réjouissais déjà de voir ce Come of age sortir à peine plus d’un an après.
Ben oui, en bon vieux pervers, les voyant incapables de confirmer aussi vite, je m’imaginais déjà les descendre et clamer haut et fort que « Non ! Les Vaccines ne sont pas les nouveaux Libertines ! Ces rosbifs du NME, je ne les écouterai plus jamais, bla bla bla… »
Comme j’avais tort, et comme ils m’énervent ces petits branleurs à dégainer leurs tubes à tout va. Entre la gouaille des Libertines et la qualité d’écriture pop des Smiths, presque tous les morceaux de cet album donnent envie de dire :
« C’est tout simple en fait d’écrire de bonnes chansons ! »
On se délectera donc d’un No hope d’ouverture absolument parfait, d’un Teenage icon au refrain entrainant ou d’un Ghost town aussi roots qu’efficace mais aussi des chansons plus calmes comme Weirdo ou I wish I was a girl.
Pour faire la fine bouche, on pourra toujours leur reprocher de manquer d’originalité ou de la jouer parfois un peu facile mais ce serait franchement hypocrite donc je resterai juste en mode jeune fille en fleur en espérant que les Vaccines continueront dans cette voix pour se montrer capables d’être les dignes successeurs de cette lignée Brit pop que l’on envie tant à nos voisins mangeurs de gelée.