The Great Divide se lance dans un créneau compliqué : celui du hardcore moderne mais pas trop pour ne pas ressembler aux cohortes de formations bovines et bancales qui remplissent [s]le portefeuille[/s] les affiches de [url=http://www.onlytalentproductions.com/]Only Talent[url] et [url=http://emodays.com/]Emodays[url].
Challenge en bonne partie réussi : TGD évoque les bons noms déjà reconnus (Comeback Kid et Bane en tête) et sait envoyer la sauce à bon escient. On perçoit dans ses arrangements des influences qui au-delà du carcan hardcore (indie rock notamment). Pas de folle originalité mais ça fait le taf sans problème.
Néanmoins le groupe parisien n’échappe pas au formatage lié à ses connivences parisiennes. Par ici du bourrinage pataud (Our time), par là de la pleurnicherie sans subtilité (Innocence). Cela n’est heureusement répréhensible que sur peu de morceaux qu’on négligera bien vite au profit de la vrai belle réussite de Tales of Innocence and Experience, à savoir Leave Tomorrow avec l’excellent Scott Wade. Un titre varié, frondeur, intelligemment composé ; et accessoirement un joli coup de pub. Ah, si tous les coups de pub pouvaient donner des résultats de cette qualité…