Troisième fois que nous voyons la nébuleuse Explosions in the Sky. 3 ans après leur mémorable passage à La Cigale et pour supporter la sortie de leur septième album, End.
En guise de première partie, Midscale ! Groupe parisien de shoegaze dont l’activité du moment est intense puisqu’ils étaient 3 semaines avant à l’International avant les Pale Blue Eyes. Inspirés par Slowdive et DIIV, on aurait eu du mal à trouver mieux ce soir là en termes d’intensité et de sens de la montée pour faire le lien de parenté avec la tête d’affiche.
Une intervention en français courte pour introduire leur venue à base de remerciements sincères au public parisien dans un français limité mais juste. Quand on vient voir un groupe de post-rock, on n’est de toute façon pas là pour de grands discours. Leur septième album se nomme End mais n’est en aucun cas une manière de nous dire au revoir. L’opportunité pour eux de commencer par ‘Loved Ones‘, l’une des trois nouvelles venues de la soirée. Comme nous le disions dans notre chronique, les 7 morceaux qui habitent cet album nous attrapent dès le démarrage avec l’excellente ‘Ten Billion People‘ qui pourrait très bien une introduction à leur musique pour ceux qui ne les ont jamais entendus. C’est à la fois le titre le plus incisif et celui vers lequel on reviendra le plus.
Un concert d’EITS, c’est la garantie d’être transporté dans un univers où chaque titre nous embarque avec maîtrise et aisance. Comment les qualifier autrement que de force tranquille quand on les voit dévoiler leurs morceaux, minute après minute avec pour véritables changements les mouvements de balanciers des guitaristes et les frappes sèches et puissantes de la batterie.
Un jeu de scène épuré, porté par des lumières aux couleurs unies et tamisés nous portent dans cette ambiance où le public est concentré, captivé et surtout passionné. L’arrivée des anciens titres comme ‘Tired Eyes,...’, ‘Catastrophe and the Cure‘ et d’autres sont salués et le souffle épique qui les caractérisent sera apprécié à leur juste valeur. Neuf titres et une heure et demie qui déroulent à une vitesse folle avec la sensation d’un moment suspendu. Comme toujours avec eux, l’impression d’avoir vu les patrons du post-rock persiste et on sait déjà où l’on sera lors de leur prochain passage.
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